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Présidentielle : en Cote d'Ivoire, l'angoisse de l'après

Samedi matin, Abidjan s'est réveillé silencieux. Inquiet. Les rues étaient vides, les étals des vendeuses d'oranges débarrassés, on n'entendait que les oiseaux et le vrombissement des moteurs de pick-up des groupes mobiles d'intervention chargés de jeunes policiers. A Yopougon, quartier populaire de la capitale ivoirienne, Niangon Samuel n'est pas allé voter samedi pour élire son chef de l'Etat. Il n'a pas non plus monté des barricades ni renversé " le pouvoir dictatorial d'Alassane Ouattara", comme il le promettait depuis trois mois.

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" Pas d'élection pour nous aujourd'hui, on se sent trop petit

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" Je suis paniqué et désespéré, y a rien!", se désole le jeune homme. Dans son quartier, théâtre ces dernières semaines d'échauffourées violentes, ce partisan de l'opposition avait activement participé à l'éveil des consciences pour dire non à un troisième mandat du président sortant. Mais face aux 35.000 forces de sécurité déployées à travers le pays, il a finalement décidé d'aller "jouer au ballon avec ses amis " pour " se distraire". " Pas d'élection pour nous aujourd'hui, lâche-t‑il, on se sent trop petits, on verra quel est le mot d'ordre, il va falloir changer de stratégie. "

Sept millions et demi d'électeurs étaient appelés aux urnes

Près de chez lui, les habitants se sont toisés longuement sur le pas de leur porte avant d'oser finalement mettre une tête dehors et d'envoyer les plus jeunes vérifier que les intersections étaient dégagées puis ouvrir les maquis et les kiosques...


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