La bourse ferme dans 3 h 4 min
  • CAC 40

    7 299,41
    +36,04 (+0,50 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 301,89
    +16,47 (+0,38 %)
     
  • Dow Jones

    32 859,03
    +141,43 (+0,43 %)
     
  • EUR/USD

    1,0879
    -0,0030 (-0,27 %)
     
  • Gold future

    1 997,30
    -0,40 (-0,02 %)
     
  • Bitcoin EUR

    25 675,61
    -640,46 (-2,43 %)
     
  • CMC Crypto 200

    610,97
    -8,27 (-1,34 %)
     
  • Pétrole WTI

    74,81
    +0,44 (+0,59 %)
     
  • DAX

    15 588,53
    +66,13 (+0,43 %)
     
  • FTSE 100

    7 641,07
    +20,64 (+0,27 %)
     
  • Nasdaq

    12 013,47
    +87,24 (+0,73 %)
     
  • S&P 500

    4 050,83
    +23,02 (+0,57 %)
     
  • Nikkei 225

    28 041,48
    +258,55 (+0,93 %)
     
  • HANG SENG

    20 400,11
    +90,98 (+0,45 %)
     
  • GBP/USD

    1,2369
    -0,0022 (-0,18 %)
     

Présidentielle au Nigeria: l'outsider Peter Obi en tête à Lagos

Avant même la promulgation des résultats de l'élection présidentielle, un candidat à pris la lumière: Peter Obi. A la tête d'un parti sans beaucoup d'assises locales, il arriverait en tête dans les bureaux de vote de Lagos, le fief du candidat du parti au pouvoir.

Quelque soit le résultat de l’élection présidentielle au Nigeria, c’est l’outsider Peter Obi qui aura pris la lumière en rebattant le jeu politique. Lors du premier tour, il s’est notamment retrouvé en tête dans l’Etat de Lagos, la capitale économique de ce pays de plus de 210 millions d’habitants.

Une claque pour le favori

Un revers pour Bola Tinubu, ex- gouverneur de la mégalopole et candidat de l’APC, le parti au pouvoir, qui devrait toutefois recueillir plus de suffrages au niveau national, au coude à coude avec son principal opposant, Atiku Abubakar. "Je suis David contre les Goliath" répétait Obi pendant la campagne qui l’opposait à ces deux politiciens mis en cause par la justice américaine.

Peter Obi, candidat du Parti travailliste à l\'élection présidentielle, lors d\'un meeting à Lagos, le 11 février 2023 au Nigeria Crédit : AFP/Archives - PIUS UTOMI EKPEI
Peter Obi, candidat du Parti travailliste à l\'élection présidentielle, lors d\'un meeting à Lagos, le 11 février 2023 au Nigeria Crédit : AFP/Archives - PIUS UTOMI EKPEI

Peter Obi avec un chapeau traditionnel pendant la campagne (AFP).

Souffle nouveau

Dans ce qui s’avère être une cleptocratie, il apporte un souffle nouveau. Il est riche, mais sa fortune, à la différence de ses rivaux, a été construite avant qu’il ne se lance en politique. Ex-gouverneur de l’Etat d’Anambra et candidat à la vice-présidence en 2019 aux cotés de Atiku Abubakar, le sexagénaire n’est pas inconnu du sérail très particulier de la politique nigérienne. Durant sa campagne, en grande partie basée sur les réseaux sociaux, il s’est mis en scène, portant lui même ses valises pour sillonner le pays.

Mis en cause par les Pandora Papers

"Dans l’enfer de la politique nigérienne, c’est presqu’un saint "explique Ebenezer Obadare, du think tank américain Council on foreign relations. Mis en cause dans les Pandora Papers avec un holding non déclaré dans les Iles vierges britanniques; il n’en a pas moins tenu un vigoureux discours anti-corruption. "Agir et ne pas voler" est un slogan qui a séduit l’électorat urbain, au delà du communautarisme ethnique et religieux qui définit depuis des décennies la géographie politique du Nigeria.

Libéral mais proche des syndicats

Economiquement, c’est un libéral assumé ("l’Etat est trop souvent présent là ou devrait se trouver l’initiative [...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi