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Présidentielle 2027 : Jean-Luc Mélenchon prévient la NUPES depuis la Fête de l’Humanité sur la primaire

Mélenchon (ici à à Châteauneuf-sur-Isère le 25 août) prévient ses partenaires de la Nupes pour la candidature de 2027
JEFF PACHOUD / AFP

POLITIQUE - No primairan. Invité de l’émission Backseat installée à la fête de l’Humanité, vendredi 15 septembre, Jean-Luc Mélenchon a disserté sur l’état de la gauche, la stratégie pour conquérir le pouvoir et donc… la présidentielle 2027. L’occasion pour lui de prévenir ses partenaires : s’ils sont nombreux, au sein de la NUPES, à partager la nécessité d’avoir un candidat commun pour la grande élection, cela ne se fera pas à travers une primaire. Pour les insoumis, en tout cas.

« Nous n’irons pas, nous n’irons jamais dans les primaires », a ainsi plastronné le candidat LFI à la présidentielle 2022, en évoquant deux raisons : « la primaire fait exploser tous ceux qui y participent. Deuxièmement, la primaire donne toujours la prime au secteur moyen, à celui ou à celle qui clive le moins, à celui qui fait le moins peur. (...) Partout où on a fait des primaires, ça a toujours été pour élire des quiches qui nous ont ensuite trahis. »

Ce n’est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon fustige cette méthode « calamiteuse », qu’il avait refusée en 2016 (avec les socialistes notamment) et en 2022 (pour la primaire populaire). Un an et demi plus tard, cette fin de non-recevoir risque en revanche de doucher les espoirs de certains à gauche qui imaginaient cette stratégie du scrutin interne pour trouver le candidat idoine.

Pas d’union sur « un programme au rabais »

Depuis la formation de la NUPES, au printemps 2022 pour les élections législatives, la grande majorité des responsables de l’alliance - les chefs Olivier Faure (PS) et Marine Tondelier (Les écologistes) par exemple - s’accordent sur la nécessité d’une candidature commune en 2027.

Tous, sauf le communiste Fabien Roussel qui souhaite continuer son jeu solitaire, à distance de la coalition. C’est « non », a-t-il affirmé jeudi dans les colonnes de Libération quant à cette future candidature d’union en expliquant désirer que sa ligne, notamment pro nucléaire, soit représentée au premier tour. « Je demande le droit de défendre un tel projet à la présidentielle avec toutes celles et ceux qui le souhaitent. Pour l’instant, je l’incarne et je souhaite le porter », explique-t-il.

Reste désormais à ceux qui veulent une candidature commune en 2027 à s’accorder sur la fameuse méthode de désignation. À ce propos, Jean-Luc Mélenchon s’est fendu d’un autre avertissement à ses partenaires, depuis la Fête de l’Humanité : « jamais » il ne fera « l’union sur un programme au rabais qui ne serait pas un programme de rupture avec le capitalisme. » Autant d’enjeux qui vont continuer à agiter la gauche jusqu’à l’échéance.

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