Présidentielle de 2024: Trump et ses rivaux sur la ligne de départ
Un récent sondage lui donne 56 points d'avance sur son rival immédiat, Ron DeSantis. Donald Trump est donc le grand favori de la primaire républicaine pour la présidentielle de novembre 2024. Mais des surprises sont possibles...
Et si ce n’était pas lui? Et si Donald Trump, grand favori des républicains pour la présidentielle de 2024, était battu par l’un de ses concurrents ? L’idée semble saugrenue : depuis qu’il a lancé sa campagne, et plus encore depuis que son inculpation par un procureur new-yorkais a réveillé ses troupes comme un électrochoc, Trump domine de la tête et des épaules le GOP (Grand Old Party, surnom du Parti républicain). Tout récemment, un sondage de l’Emerson College sur les intentions de vote des républicains pour la primaire lui donnait une avance de... 56 points sur son rival le plus proche, Ron Desantis. Mais dans le cirque politique qu’est devenue l’Amérique, personne ne peut prédire la tournure que prendront ces primaires.
Trump devra faire face à une brochette de concurrents. Le plus dangereux, de loin, est DeSantis. Le gouverneur de Floride, confortablement réélu en novembre dernier, annoncera sa candidature dans les jours qui viennent. Dans les sondages portant sur le score qu’il obtiendrait face à Joe Biden, il est le seul, avec Trump, à faire jeu égal avec l’actuel président.
Ses points forts ? Il s’est fait le porte-drapeau des mesures "anti-woke" qui ravissent la base républicaine. Mi-mai, dans une mise en scène soignée, il a ainsi signé trois jours de suite une série de lois de ce genre, interdisant les soins de transition de genre pour les mineurs, empêchant les enfants d'assister à des "spectacles pour adultes" et restreignant l'utilisation des pronoms autres que "il" ou "elle" dans les écoles. Il vient également de promulguer une loi interdisant l’avortement six semaines après la conception.
Les rivaux républicains de Trump distancés
Ses faiblesses tiennent en deux mots : personnalité, Trump. DeSantis manque de charisme, d’empathie, il a tendance à jouer perso. Cela pourrait s’avérer fatal lors de la campagne générale, c’est moins un problème avec la base militante des primaires. Mais l’autre obstacle est colossal : Donald Trump reste le héros des répub[...]
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