Publicité
La bourse ferme dans 2 h 53 min
  • CAC 40

    8 029,38
    -62,48 (-0,77 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 956,81
    -33,07 (-0,66 %)
     
  • Dow Jones

    38 460,92
    -42,77 (-0,11 %)
     
  • EUR/USD

    1,0710
    +0,0009 (+0,09 %)
     
  • Gold future

    2 338,70
    +0,30 (+0,01 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 620,90
    -2 639,83 (-4,24 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 361,83
    -20,75 (-1,50 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,28
    +0,47 (+0,57 %)
     
  • DAX

    18 000,36
    -88,34 (-0,49 %)
     
  • FTSE 100

    8 103,04
    +62,66 (+0,78 %)
     
  • Nasdaq

    15 712,75
    +16,11 (+0,10 %)
     
  • S&P 500

    5 071,63
    +1,08 (+0,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 628,48
    -831,60 (-2,16 %)
     
  • HANG SENG

    17 284,54
    +83,27 (+0,48 %)
     
  • GBP/USD

    1,2492
    +0,0030 (+0,24 %)
     

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune prédit "un retour à la normale" avec la France

Selon Abdelmadjid Tebboune, "il faut bien que ces relations reviennent à la normale, à condition que l'autre partie (la France) les conçoive sur une base d'égal à égal, sans provocation".

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a prédit vendredi "un retour à la normale" des relations avec la France, en pleine crise, à condition qu'elles se fassent sur une base d'"égal à égal".

Le président français Emmanuel Macron avait déclenché la colère d'Alger après des propos, rapportés le 2 octobre par le quotidien français Le Monde, accusant le système "politico-militaire" algérien d'entretenir une "rente mémorielle". D'après le journal, il avait questionné l'existence d'une nation algérienne avant la colonisation française.

En signe de protestation, l'Algérie a rappelé son ambassadeur en France et interdit le survol de son territoire aux avions militaires français desservant le Sahel, où sont déployées les troupes de l'opération antijihadiste Barkhane.

Des relations sans "provocation"

Interrogé sur cette crise diplomatique lors d'une interview avec des médias algériens diffusée vendredi soir par la télévision officielle, Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu'"il faut bien que ces relations reviennent à la normale, à condition que l'autre partie (la France) les conçoive sur une base d'égal à égal, sans provocation".

PUBLICITÉ

"Nous sommes d'accord pour qu'on traite l'un avec l'autre pour ne pas nuire aux intérêts de chaque partie, mais nous n'accepterons pas qu'on nous impose quoi que ce soit", a ajouté le président algérien.

La présidence française avait fait savoir le 10 novembre qu'Emmanuel Macron "regrette les polémiques et les malentendus" avec l'Algérie et assure avoir "le plus grand respect pour la nation algérienne" et "son histoire".

Une visite "de la honte"

Le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra avait salué ces déclarations "manifestant du respect" envers son pays.

Dans son interview, Abdelmadjid Tebboune a par ailleurs critiqué la visite sans précédent effectuée cette semaine par le ministre israélien de la Défense Benny Gantz au Maroc, le frère ennemi de l'Algérie au Maghreb.

Faisant allusion à un contrat de coopération sécuritaire signé entre le Maroc et Israël à cette occasion, il a dénoncé une visite "de la honte" et parlé d'"une menace" contre son pays.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Maroc-Algérie: la tragédie des familles séparées par la frontière fermée :