Présidence LR : Eric Ciotti et Bruno Retailleau s'affronteront au second tour
Dans ce parti au bord de l'implosion, le député des Alpes-Maritimes, en tête à l'issue du premier tour, reste le favori du match pour devenir le nouveau patron des Républicains, en quête de ligne directrice.
Eric Ciotti, tenant d'une ligne droitière, et Bruno Retailleau, représentant l'aile conservatrice et libérale du parti, se sont qualifiés dimanche pour le second tour de l'élection du président des Républicains, a annoncé dimanche la présidente par interim du parti Annie Genevard.
Tenant d'une ligne sécuritaire et identitaire dure - au point d'avoir dit préférer le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour à Emmanuel Macron lors de la dernière campagne présidentielle - Eric Ciotti, 56 ans, est arrivé en tête du premier tour avec 42,73% des voix au terme de la consultation en ligne.
"Je veux être le candidat de l'espérance et du retour d'une grande famille politique de droite", a réagi le député des Alpes-Maritimes sur Twitter. Il a devancé le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, 62 ans, qui se présente en candidat de la "rupture", et a recueilli 34,45%. Aurélien Pradié, 36 ans, qui disait représenter la "droite populaire", a été éliminé.
Rebondir après le score calamiteux de la présidentielle.
A l'issue d'un point presse au siège du parti Annie Genevard l'a assuré : "Dès ce soir, la compétition est rouverte." Signe de cette course relancée, les soutiens des deux finalistes ont bruyamment accueilli leur champions à leur arrivée au siège, aux cris de "Bruno, président!" ou "Eric président!" et sous un tonnerre d'applaudissements.
Premier à prendre la parole, Eric Ciotti s'est dit "empli de joie, de confiance, d'espérance pour aborder la victoire au second tour", dans un esprit "de rassemblement". Le patron de la puissante fédération des Alpes-Maritimes (près de 9.000 adhérents sur les 91.000 que compte LR), faisait en effet figure de favori. A 43%, il améliore son score de la primaire de l'an dernier, où il avait fait 39% face à Valérie Pécresse, sans toutefois parvenir à s'imposer dès le premier tour. Reprenant son message de fermeté, il a promis d'être "le candidat de l'unité, du rassemblement, sur une ligne de clarté" avec "trois piliers porteurs" autour de "l'[...]
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