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Présidence LR à l’Assemblée : une élection loin d'être ordinaire

Alain Guizard / SIPA

Le député de la 2ème circonscription d’Eure-et-Loir Olivier Marleix a été élu, mercredi 22 juin, à la tête du groupe LR à l’Assemblée Nationale à quarante voix contre vingt face à Julien Dive (2ème circo de l’Aisne). Si ce résultat semble logique, le jeune député battu a des cartes à jouer… et en a sous le pied.

Les LR ont limité la casse à l’issue de ce second tour des législatives. Après une campagne présidentielle catastrophique, des tensions au sein du parti et un Nicolas Sarkozy qui n'en finit plus de prendre ses distances avec le parti qu’autrefois il chérissait , le groupe de la droite républicaine a réussi à caser 61 députés à l’Assemblée Nationale (quarante de moins qu’en 2017).

Mais si la rentrée des classes des députés a été mouvementée à la suite des résultats du second tour des législatives, les groupes ont tout de même posé pour la photo, mercredi 22 juin, et élu leur président. Pour les LR, ce sera Olivier Marleix . Fils d’Alain Marleix – député de 2010 à 2017 de la 2ème circonscription du Cantal -, sarkozyste, auteur des «Liquidateurs» (2021), dans lequel il dénonçait la vente d’Alstom et s’attaquait à une partie de l’élite mondialisée, ce conservateur – d’aucuns diraient tendance Wauquiez -, a réussi son pari en prenant la tête du groupe à l’Assemblée. Réputé comme quelqu’un de sérieux, de déterminé – « froid » selon certains de ses collègues -, il a affronté l’un des représentants de la jeune garde : Julien Dive, 37 ans, proche de Xavier Bertrand, ancien maire d’Itancourt et réélu pour un second mandat de député avec 58,23% des voix face au RN.

Le « jeunot », une fois les félicitations adressées à son adversaire de l’instant, explique que sa candidature « s’est faite en 24 heures, alors qu’Olivier Marleix a tenté trois fois d’être élu ; il s’est préparé. » Il ajoute qu’il est fier d’avoir réussi à recueillir vingt voix en si peu de temps et remercie « [s]es collègues de [l]’avoir poussé à [s]e présenter. » Il continue : « On a débattu pendant 1h30 avec des collègues en dressant les pour et les contre de(...)


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