En préretraite, ces employés vont devoir revenir travailler pour ne pas perdre d'argent
Ils pensaient en avoir fini avec le monde du travail, mais la réforme des retraites est passée par là. Dans la Drôme, plusieurs employés d’Orano (anciennement Areva) nés après 1961 (la première génération concernée par la réforme), mais ayant pu anticiper leur retraite en prenant des congés grâce à différentes mesures, se sont vu notifier par l'entreprise que, pour toucher leur retraite complète, ils devaient reprendre une activité professionnelle ou accepter une réduction de pension chaque mois, relate France Bleu le 26 avril.
Alors que la réforme des retraites n'était pas encore validée par le Conseil constitutionnel, il leur a été annoncé par lettre recommandée que le texte législatif leur rajoute deux trimestres en moyenne. Orano leur propose plusieurs solutions : perdre du salaire chaque mois, reprendre une activité professionnelle ou opter pour un congé sans solde.
Comme l'on pouvait s'y attendre, les salariés concernés sont furieux. "J'avais déjà le projet de partir m'installer dans le sud de la France, tranquillement, après une longue carrière dans l'entreprise", confie un ancien employé. "Finalement, je ne vends plus ma maison, c'est dégueulasse, j'ai cotisé et la règle, c'était 42 ans, au bout de 41 ans et demi, on change." Les syndicats dénoncent la froideur de la méthode et le manque de lisibilité d'une réforme dont les décrets de mis en œuvre n'ont toujours pas été publiés : "les décrets d'application ne sont pas tombés, d'ailleurs si vous appelez la CARSAT aujourd'hui, (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Retraite : peut-on décider d’arrêter de travailler avant l’âge légal ?
À plus de 80 ans, Chantal Goya confie qu'elle ne touche pas de retraite
Réforme des retraites : le flou persiste autour de sa mise en œuvre au 1er septembre
Ehpad : bientôt un rapport pour savoir comment mieux respecter le droit de visite
Pourquoi le montant de votre retraite peut varier en début d'année ?