Prêt immobilier : pourquoi votre mal de dos peut vous coûter cher
Lombalgie, hernie discale, sciatique, cervicalgie… Vous êtes 90% à avoir, un jour ou l’autre, souffert du dos. Et pour un quart d’entre vous, ce mal est chronique. Mais comme si la douleur ne suffisait pas, un autre désagrément s’y ajoute parfois : les affections dorsales peuvent compliquer votre accès au crédit immobilier.
Un raison à cela : le mal de dos est classé par les assureurs parmi les maladies non objectivables (MNO), celles pour lesquelles le médecin ne peut quantifier de manière objective la souffrance réelle ressentie par le patient. Au même titre que la dépression ou la fatigue chronique, il est donc souvent exclu des garanties de l’assurance emprunteur, rappelle le courtier spécialisé Magnolia dans une récente communication : « Les assureurs sont en effet plutôt réticents à l'idée de couvrir un risque difficilement évalué par la médecine dans un contrat d'assurance de prêt immobilier ». D’autant plus vrai qu’avec les affections dorsales, les arrêts de travail peuvent être très longs - elles sont à l’origine de 30% des arrêts de travail de plus de six mois - et risquent donc d’entraîner des baisses de revenus.
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