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Présidentielle: la gauche au plus bas dans les intentions de vote du premier tour

Un bulletin de vote (illustration) - PATRICK HERTZOG © 2019 AFP
Un bulletin de vote (illustration) - PATRICK HERTZOG © 2019 AFP

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La gauche émargera-t-elle à moins de 30% de cumul des voix au premier tour de la prochaine présidentielle? À moins de cinq mois de l'élection, les candidatures de gauche sont à la peine dans les sondages depuis de longues semaines.

Morcellée, la gauche de l'échiquier politique est représentée dans cette élection par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo, ainsi que l'ancien ministre Arnaud Montebourg, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou, celui du Parti communiste (PCF) Fabien Roussel et la porte-parole de Lutte ouvrière (LO) Nathalie Arthaud.

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Selon notre sondage Opinion 2022, réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV et L'Express, publié mardi, toutes ces candidatures cumulent 24% d'intentions de vote au premier tour. Dans le détail, c'est Jean-Luc Mélenchon qui arrive en tête (8%), talonné par Yannick Jadot (7%).

Se creuse ensuite un large écart avec Anne Hidalgo (3%), Arnaud Montebourg et Philippe Poutou, ex aequo (2%) et Fabien Roussel et Nathalie Arthaud, tous deux crédités de 1% d'intentions de vote. Des scores à scruter en gardant en tête la marge d'erreur signalée par Elabe, qui oscille entre 1,4 et 3,1 points.

Ces tendances ne sont pas nouvelles et s'observent depuis plusieurs mois, avec de légères variations au fil des enquêtes d'opinion, comme en témoigne notre agrégateur de sondages, l'Élyséemètre.

"Trou de souris"

Sous la Ve République, seules trois élections n'ont pas vu la gauche parvenir à se hisser au second tour de la présidentielle, rappelle l'éditorialiste de BFMTV Mathieu Croissandeau. Le premier scrutin s'est déroulé en 1969, remporté par Georges Pompidou face à Alain Poher. Le cumul des candidatures de gauche était de 32,22%. Le schéma s'était reproduit en 2002, le 21 avril, avec l'élimination de Lionel Jospin lors de la qualification de Jean-Marie Le Pen face au sortant Jacques Chirac; la gauche avait récolté 42,96% des voix.

En 2017, c'est Emmanuel Macron qui s'était qualifié face à Marine Le Pen, la gauche avait obtenu son score le plus faible, rassemblant seulement 27,67% de l'électorat. À noter toutefois qu'à l'époque, souligne Mathieu Croissandeau, l'actuel chef de l'État "joue sur l'ambiguïté", en faisant valoir le fait qu'il est un ancien ministre de François Hollande.

"C’est un trou de souris, mais on a une chance d’y être (au second tour, NDLR)", a toutefois jugé Jean-Luc Mélenchon auprès du Parisien la semaine passée.

Pour Arnaud Montebourg au contraire, "les électeurs de gauche se retirent de la présidentielle". Dans un entretien à Libération publié ce mercredi, le chantre de la "remontada" estime qu'"aucun candidat ne peut créer la dynamique au détriment des autres car le peuple de gauche ne veut pas choisir. Il craint même une disparition de la gauche. Il est pourtant impérieux de retrouver une force unifiée pour peser sur les événements dangereux qui se préparent", exhorte l'ancien ministre de l'Économie. Sans toutefois aller jusqu'à proposer de se ranger derrière une autre personnalité.

Article original publié sur BFMTV.com