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Présidentielle : 2022 rime avec 2002

Tous les éléments semblent réunis pour que la prochaine élection présidentielle ressemble à celle de 2002.

La prochaine élection présidentielle sera-t-elle pire que celle de 2002? À moins de sept mois du scrutin, tout concourt à laisser penser que le cru 2022 pourrait virer à un nouveau raté démocratique. Le lever de rideau du prochain rendez-vous quinquennal présente de furieuses similitudes avec celui du début du siècle. Tous les ingrédients sont en place pour revivre un coup de tonnerre : pléthore de candidats déjà annoncés – 31 (en 2002, ils furent 16 en lice, un record jamais égalé) –; un morcellement de la gauche avec au moins quatre candidats déclarés (Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et un candidat écologiste) et une abstention qui s’annonce très élevée (28% il y a vingt ans, la plus forte sous la Ve République). Autant dire que 2022 pourrait rimer avec 2002, et les Français connaître à nouveau de cruelles désillusions. Sur le papier, le tandem Macron-Le Pen fait figure de favori, comme naguère Jacques Chirac et Lionel Jospin.

Emmanuel Macron, crédité de 24% dans les sondages (son score de 2017), est un favori fragile

À ce jour, tous les sondages sans exception placent l’actuel président de la République et l’ancienne finaliste à la présidentielle de 2017 en tête et au coude à coude, loin devant leur challenger Les Républicains et le peloton des concurrents de gauche. Il y a vingt ans, aucun sondage ne donna Jean-Marie Le Pen dans les deux premiers avant le 21 avril 2002. Date devenue le Waterloo des sondeurs. Méfiance donc. Un sondage reste une photographie de l’instant. Du reste, Marine Le Pen décroche. Elle a perdu 3 points depuis la rentrée.

Emmanuel Macron, lui-même crédité de 24% dans les sondages (son score de 2017), est un favori fragile : il ne parvient pas à convertir ses quelque 40% de(...)


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