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Poursuivi pour "outrage" et "rébellion", le journaliste Taha Bouhafs relaxé

Le reporter militant Taha Bouhafs, en février 2020. (photo d'illustration) - JOEL SAGET / AFP
Le reporter militant Taha Bouhafs, en février 2020. (photo d'illustration) - JOEL SAGET / AFP

Le journaliste Taha Bouhafs a été relaxé ce mardi par le tribunal correctionnel de Créteil des poursuites le visant pour "outrage" et "rébellion" envers un policier, qu'il accuse lui-même de violences lors de son interpellation en 2019 en marge d'une manifestation.

Le tribunal l'a relaxé du chef de rébellion, comme l'avait requis le parquet, "au motif que l'attitude adoptée par Taha Bouhafs relève de la résistance passive et non pas d'un acte de rébellion".

Le journaliste, actuellement au MédiaTV, a été également relaxé du chef "d'outrage". Le tribunal a considéré qu'il n'a "pas dit racaille de flics et que les propos énoncés ne pouvaient pas être outrageants" car la fonction du policier, "pas clairement identifié", ne pouvait "être connue de l'auteur".

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À l'audience le 10 mars, le parquet avait requis une amende de 700 euros.

Le 11 juin 2019, Taha Bouhafs avait été interpellé alors qu'il filmait une manifestation de travailleurs sans-papiers devant la société Chronopost à Alfortville (Val-de-Marne) pour le média en ligne Là-bas si j'y suis.

Article original publié sur BFMTV.com