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Pourquoi la RATP n’est plus à l’avant-garde de la grève

AFP - Alain JOCARD

En 2019, les agents de la RATP étaient à la pointe de la contestation. Aujourd’hui, le contexte social a changé, la réforme des retraites aussi. Malgré la forte mobilisation ce 7 mars, ils sont plus difficiles à embarquer pour un conflit long.

Hors de question d’être les seuls à monter au front. Si pendant l’hiver 2019-2020, les agents de la RATP ont été le fer de lance de la grève contre la réforme des retraites, cumulant sept semaines de mobilisation, trois ans plus tard la dynamique n’est plus tout à fait la même. Certes, les salariés de la régie des transports parisiens ont largement suivi les journées d’action interprofessionnelle lancées depuis le 19 janvier. Ils sont tout aussi mobilisés ce 7 et 8 mars, alors que l’intersyndicale CGT, FO, Unsa, CFE-CGC appelait à un mouvement reconductible, pour "mettre la France à l’arrêt". Dès dimanche, Clément Beaune, le ministre des Transports, mettait en garde les Franciliens contre "l’une des journées les plus difficiles qu’on ait connues". A Paris, sur le réseau RATP, le trafic était normal sur les deux lignes automatisées mais fortement perturbé voire à l'arrêt sur la plupart des autres lignes.

Mais ensuite? En 2019, le métro parisien, paralysé dès le 5 décembre, n’avait retrouvé son activité normale qu’à la fin janvier 2020. Un blocage plus long qu’à la SNCF, pourtant experte des grèves à rallonge. Pas sûr que le scénario soit le même cette fois-ci. "Tenir sur la durée, cela va être compliqué, prévient Nuno Martins, responsable CGT-RATP à la maintenance. S’il n’y a pas une mobilisation générale dans toute la France, cela va être dur d’aller au-delà de deux ou trois jours de grèves. Notamment en raison du contexte inflationniste qui rogne le pouvoir d’achat des salariés. Ceux qui étaient sur le pont il y a trois ans n’ont plus vraiment les moyens de recommencer. On voit d’ailleurs beaucoup de camarades poser des jours de congé ou de RTT pour aller manifester, c’est du jamais-vu", observe le syndicaliste.

Attaque moins frontale

A la différence de 2019, l’opposition à la réforme est également plus difficile à expliquer pour mobiliser les troupes. "L’attaque est moins frontale, explique Jean-Christophe Delprat, secrétaire fédéral FO Transports à la RATP. La [...]

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