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Pourquoi la réouverture des stations de ski iséroises inquiète

« Je fais part de mon inquiétude, non pas pour faire du tort à l'économie de la montagne, mais pour que l'on trouve des solutions sur un plan sanitaire », a insisté le vice-président du syndicat des médecins de l'Isère. (Photo d'illustration).
« Je fais part de mon inquiétude, non pas pour faire du tort à l'économie de la montagne, mais pour que l'on trouve des solutions sur un plan sanitaire », a insisté le vice-président du syndicat des médecins de l'Isère. (Photo d'illustration).

La situation pourrait se tendre en Isère. Les médecins des hôpitaux de Grenoble font déjà part de leurs inquiétudes : comment vont-ils pouvoir concilier les blessés engendrés par la réouverture des stations de ski et une éventuelle cinquième vague de Covid-19 ? « On a des services qui sont fermés, d'autres en forte tension », alerte ainsi Didier Legeais, vice-président du syndicat des médecins de l'Isère, qui précise, à nos confrères du Figaro, « qu'il faut parfois attendre 10 heures pour être pris en charge dans un service d'urgence ».

« Je fais part de mon inquiétude, non pas pour faire du tort à l'économie de la montagne, mais pour que l'on trouve des solutions sur un plan sanitaire », a insisté le médecin. Lorsque les stations de ski sont ouvertes, les hôpitaux du bassin grenoblois accueillent en effet environ cent urgences traumatiques par jour, selon le vice-président du syndicat. Mais au regard de la situation actuelle, les hôpitaux pourraient avoir du mal à gérer le flux de patients.

Un plan blanc déjà déclenché

Pour faire face, Didier Legeais appelle les acteurs à s'organiser, en libérant notamment « des plages opératoires pour la traumatologie ». Faute de soignants, un plan blanc a déjà été déclenché, vendredi 5 novembre, afin de « mutualiser les lits et les personnels ». Des mesures qui ne pourraient toutefois pas suffire si une recrudescence des cas de Covid-19 est constatée - comme c'est actuellement le cas dans d'autres pays européens.

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