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Pourquoi la réduction des livraisons de gaz russe pourrait provoquer une pénurie de bière

© CHRISTOF STACHE / AFP

Pour produire ses bulles, les brasseurs ont besoin de gaz. Lors du maltage, première étape de la fabrication de la bière, le séchage du grain nécessite 750 à 1 000 kW/h de gaz par tonne. Et la récente baisse des acheminements de gaz russe à l'Europe a des conséquences directes sur le marché allemand. « Sans gaz, première source d’énergie d’Allemagne, les rayons des supermarchés restent vides », alerte la fédération des brasseurs allemands au Figaro . Or, la semaine dernière, le producteur de gaz russe Gazprom a annoncé le lancement d'une opération de maintenance sur une turbine du gazoduc Nord Stream 1, principale source d'approvisionnement en gaz pour l'Europe . Celui-ci fonctionne désormais à 20 % de ses capacités et fait craindre des pénuries pour cet hiver.

Une hausse des prix

Lors de la crise sanitaire, la chute de la consommation d'alcool avait déjà porté un coup à l'industrie. Mais la fin progressive des mesures sanitaires a permis au secteur de rebondir. Outre-Rhin, les Allemands ont consommé pas moins de 7,2 milliards de pintes au premier semestre 2022. Soit 6,4 % de plus par rapport à l'année précédente, précise l'AFP. « Les consommateurs retournent dans les bars et la demande résiste pour l'instant, malgré une inflation qui commence à peser sur leur revenu disponible», a estimé Heineken, dans un communiqué.

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Avant le début du conflit, les brasseurs avaient déjà augmenté leu...


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