Pourquoi je n'aime pas mon banquier
C’est devenu une habitude. A l’amorce de chaque grande manifestation, dans tous les centre-villes de France, les agences bancaires ferment leurs portes et se barricadent derrière des panneaux de bois. Elles font partie, il faut dire, des cibles récurrentes des manifestants les plus violents.
Cette animosité ne se manifeste pas seulement à l’occasion des mouvements sociaux. Au quotidien, les chargés de clientèle particuliers, ces « conseillers » en première ligne face aux clients, sont les victimes d’incivilités : plus de 5 200 en 2019, dont près de 2 300 pour les seuls chargés de clientèle, selon les chiffres de l’Association française des banques (AFB), qui ne couvrent que les enseignes commerciales (BNP Paribas, Société Générale, LCL, etc.) sans les mutualistes (Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Caisse d'Epargne, etc.). Dans 13 cas, ces agressions ont été si violentes qu’elles ont entraîné un arrêt de travail pour leurs victimes.
Voir également
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- Mon banquier, un commerçant pas comme les autres