Publicité
La bourse ferme dans 1 h 54 min
  • CAC 40

    8 082,25
    +41,89 (+0,52 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 986,12
    +49,27 (+1,00 %)
     
  • Dow Jones

    38 313,02
    +73,04 (+0,19 %)
     
  • EUR/USD

    1,0664
    +0,0008 (+0,07 %)
     
  • Gold future

    2 324,70
    -21,70 (-0,92 %)
     
  • Bitcoin EUR

    62 072,89
    +392,77 (+0,64 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 420,86
    +6,10 (+0,43 %)
     
  • Pétrole WTI

    81,42
    -0,48 (-0,59 %)
     
  • DAX

    18 058,20
    +197,40 (+1,11 %)
     
  • FTSE 100

    8 036,07
    +12,20 (+0,15 %)
     
  • Nasdaq

    15 531,53
    +80,22 (+0,52 %)
     
  • S&P 500

    5 030,97
    +20,37 (+0,41 %)
     
  • Nikkei 225

    37 552,16
    +113,55 (+0,30 %)
     
  • HANG SENG

    16 828,93
    +317,24 (+1,92 %)
     
  • GBP/USD

    1,2386
    +0,0035 (+0,29 %)
     

Pourquoi Maryvonne, victime d'un squat pendant 18 mois, ne peut toujours pas retourner chez elle

Pourquoi Maryvonne, victime d'un squat pendant 18 mois, ne peut toujours pas retourner chez elle

Deux mois après l'expulsion des squatteurs qui l'empêchaient de retourner chez elle, l'octogénaire reste toujours privée de logement. Après l'emballement médiatique, RMC revient sur cette affaire qui avait contribué à faire évoluer le droit des propriétaires.

L'histoire de Maryvonne avait ému jusqu'à l’Assemblée Nationale, qui a adopté, à l’unanimité le 11 juin dernier, une loi renforçant les droits des propriétaires face aux squatteurs. Si cette « loi anti-squat » a été promulguée dans la foulée, le 26 juin, Maryvonne Thamin, elle, ne peut toujours pas rentrer chez elle aujourd'hui, après plus de dix-huit mois de bataille judiciaire. Et pourtant, l'expulsion des squatteurs a été ordonnée par la justice il y a plus de deux mois. Mais en partant, ils ont laissé derrière eux une maison inhabitable.

« Pour moi c'est inenvisageable qu'elle puisse revivre dans cette maison, il faudrait la raser et la reconstruire », se désole sur RMC Caroline, qui avec cinq autres bénévoles, vient régulièrement nettoyer les lieux. « C'est dégueulasse, c'est innommable ! Je ne vois pas comment on peut réhabiliter la maison, il y a de gros travaux à faire », ajoute-t-elle.

Une assistante sociale aide la vieille dame de 83 ans à trouver un autre logement. Un appartement, en banlieue de Rennes dans lequel elle pourrait emménager d’ici la fin de l’année. Mais en attendant, la propriétaire ne cache pas son désarroi. « Je ne dors plus, je prends des médicaments pour dormir. Je ne sais pas comment je vais remonter la pente, explique Maryvonne sur RMC. Et quand je retourne chez moi, ça me fait l'effet d'Hiroshima. Je n'aime pas pleurer, mais maintenant je ne retiens plus mes larmes. Je n'ai plus envie de rien »...

PUBLICITÉ

Retrouvez la suite du reportage en vidéo >>

Retrouvez cet article sur LaVieImmo

Estimez un bien immobilier en quelques clics
"Affaire Maryvonne" : La maison de l'octogénaire devenue inhabitable
La "loi anti-squat" voit le jour