Pourquoi l'immobilier résiste à la crise du Covid-19
En 2020, la crise sanitaire a bouleversé nos modes de vie. Pour autant, le marché national immobilier a tenu, malgré un coup d'arrêt qui semble avoir changé notre rapport à l'habitat. Près d'un an après le premier confinement, bilan, perspectives et éclairages avec David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat et l'architecte-urbaniste Christine Leconte, enseignante-chercheuse à l'Ecole d'architecture de Versailles (Yvelines).
David Ambrosiano : "Le marché de l'ancien aura été robuste et résilient"
Quel bilan tirez-vous de l'année 2020 pour le secteur immobilier?
Fin novembre 2020, le volume de transactions de logements anciens s'établissait à 1.020.000, en recul de 4% par rapport à novembre 2019. Au regard du contexte sanitaire, le marché de l'ancien aura été robuste et résilient, malgré un arrêt quasi-total de l'activité économique lors du premier confinement. C'est un marché sain et solide. Néanmoins, la dynamique est plus complexe qu'il n'y paraît, tant l'écart relevé entre la province, dont les volumes sont restés forts, et l'Île-de-France, dont les volumes ont chuté de plus de 15%, est important. À l'échelle du territoire, le volume des ventes a tenu, mais de manière différenciée. En matière de prix, sur un an, la hausse se poursuit pour les logements anciens, avec +5,2%. Mais nous constatons qu'elle s'atténue depuis le 3e trimestre.
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