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Pourquoi le gouvernement ferme les discothèques

Jean Castex a annoncé la fermeture des discothèques pour une durée de 4 semaines jusqu'à début janvier.

CORONAVIRUS - Les fêtes de fin d’années se feront hors des boîtes de nuit cette année encore. Face à la cinquième vague de coronavirus, le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce lundi 6 décembre la fermeture des discothèques dès ce vendredi, pour une durée de 4 semaines.

“Le virus circule beaucoup le virus circule beaucoup chez les jeunes, même vaccinés, parce que le port du masque est extrêmement difficile dans ces établissements”, a justifié Jean Castex. “Nous le faisons aussi par cohérence avec le message général de prudence”, a-t-il souligné.

Parmi les derniers secteurs à retrouver une activité normale après les premières vagues de Covid-19, le secteur de l’évènementiel et boîtes de nuit a durement pâti de la pandémie. Il y aura un “accompagnement économique des entreprises concernées”, a promis le chef du gouvernement.

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Thierry Fontaine, président de l’organisation professionnelle Umih Nuit, s’est dit “scandalisé”. “Vu qu’on n’a pas – excusez-moi du terme— les couilles de forcer les gens à la vaccination, et bien on va nous fermer”, a-t-il indiqué à l’AFP. “Encore une fois, on ne renforce rien dans aucun autre métier, bien entendu. Tout va bien ailleurs! On ne prend aucune autre mesure mais on ferme les discothèques”, a-t-il déploré.

“Et on nous sort ‘j’ai demandé à Bruno Le Maire de vous aider’. On va nous donner 3 francs 6 sous... Quand vous enlevez la plus grosse période de l’année, c’est un manque de courage politique”, s’est-il emporté. “On nous supprime le Nouvel An... Dans tous les restau(rant)s ça va danser!”, a-t-il soupiré.

Les bars et réunions festives, plus risqués que le métro

Si les musées et autres lieux du même genre semblent sans risque - ou avec un risque moindre - il n’en va pas de même avec les évènements d’ordre plus festifs, dans les bars, chez des particuliers ou dans les boîtes de nuit.

L’argument de Jean Castex s’appuie sur une étude de l’Institut Pasteur sur les lieux les plus à risques de contamination. Entre le 23 mai et le 13 août, les chercheurs ont étudié les schémas de contamination dans les lieux progressivement réouverts: établissements culturels, bars et restaurants, puis discothèques à partir du 9 juillet, soumises au pass sanitaire.

“L’analyse a permis d’identifier les bars en intérieur et les soirées privées comme lieux de transmission du variant Delta chez les moins de 40 ans entre le 9 juin et le 9 juillet, avec un risque plus élevé pour les hommes comparés aux femmes. À leur ouverture, les discothèques ont également été des lieux de transmission”, concluent les scientifiques, en soulignant au passage le rôle probable de l’Euro-2020 dans la diffusion du virus.

Quant aux transports, souvent cités comme des lieux propices de contamination, le sur-risque d’infection existe bien, mais est considéré comme “modéré”. Il est plus grand (+30%) en cas de voitures partagées entre amis ou en famille - hors plateformes de co-voiturage pour lesquelles aucun sur-risque n’a été observé. Dans le métro, le sur-risque d’infection est estimé à 20%. Bien loin de l’avion, où le sur-risque est évalué à +70%.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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