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Pourquoi la fin de la manne banquaire chinoise fragilise les pays pauvres

PETER PARKS / AFP

EDITORIAL - Devenue l'un des principaux créanciers mondiaux, la Chine a fermé le robinet de l'argent facile. Nombre d'Etats devront restructurer leur dette alors que Pékin s'y oppose.

Elle est devenue de façon étonnamment rapide un prêteur considérable. Vis-à-vis des pays en développement, la Chine est désormais un créancier plus important que le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale.

Dans un premier temps, cette générosité a été une véritable aubaine pour les pays à faible revenu qui souhaitaient financer des projets d'infrastructure. Mais les choses se sont compliquées. Pékin ne fait pas partie du Club de Paris, un groupe informel de créanciers constitué essentiellement de pays riches, et traîne les pieds pour alléger les dettes de pays qui n'ont plus les moyens de les rembourser.

"Small is beautiful"

La situation n'est cependant pas sans issue. Bien que la Chine n'ait pas encore résolu les erreurs qu'elle a commises dans le passé, elle semble en tirer les leçons et se montrer désormais plus prudente. Les entreprises de construction, qui raflaient autrefois des contrats à l'étranger sans avoir à endosser les risques, sont désormais plus responsables. Dans la foulée du président chinois Xi Jinping, qui a exhorté les investisseurs à admettre le principe du "small is beautiful", les régulateurs limitent à présent le montant des prêts à l'international.

En 2016, les engagements des deux principales banques stratégiques chinoises auprès de fonds souverains et entités adossées à des Etats étaient deux fois plus importants que ceux de la Banque mondiale. En 2021, les encours équivalents des mêmes banques étaient dix fois inférieurs. Cette prudence est sans doute une bonne nouvelle pour les bilans chinois. Elle ne le sera probablement pas autant pour de nombreux pays pauvres, qui pourraient regretter l'époque où la Chine se montrait suffisamment imprudente pour financer des infrastructures aussi vitales que non rentables.

Des pays au bord de la banqueroute

Par ailleurs, les prêts chinois déjà accordés pourraient prochainement connaître des turbulences. La peur de ne plus avoir accès à ces financements est une des raisons pour lesquelles c[...]

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