Politique: l'émergence des femmes
Cette semaine, Challenges jette un regard sur les femmes qui ont fait 2020. Aujourd’hui, coup de projecteur sur celles qui se sont emparées du pouvoir, de Washington à Saint-Denis de la Réunion, et sur celles qui s’opposent à des régimes dictatoriaux.
L’élection, aux Etats-Unis, du tandem mixte Joe Biden-Kamala Harris a mis l’accent sur l’émergence des femmes aux plus hauts postes politiques. Après leur investiture, le 20 janvier prochain, le nouveau gouvernement qui s’installera à Washington sera non seulement paritaire, mais également constitué de personnalités représentant la diversité de la société américaine. Un symbole puissant, alors que de nouvelles figures féminines ont été mises en lumière partout dans le monde au cours de l’année 2020, depuis l’élue de New-York Alexandria Ocasio-Cortez, benjamine du Congrès (31 ans), jusqu’à la nouvelle présidente de la République hellénique, Ekaterini Sakellaropoulou, 64 ans, élue à une très large majorité en mars dernier. Dans ce pays où règne le paternalisme, cette ancienne magistrate est la première femme à accéder à un tel poste.
Féministes dans des pays où la voix des femmes est muselée depuis toujours, des opposantes s’obstinent à crier leur vérité, comme Loujaïne Al-Hathloul du fond de sa prison en Arabie Saoudite ou encore l’avocate Nasrin Sotoudeh en Iran, retournée en prison début décembre après avoir été hospitalisée à la suite d’une grève de la faim. L’avocate, qui a défendu une femme arrêtée après avoir manifesté contre l’obligation de porter le voile, est accusée d’avoir « encouragé la corruption et la débauche ». En Biélorussie, il a aussi fallu du courage à Svetlana Tikhanovskaïa pour oser affronter le dictateur Alexandre Loukachenko lors d’une élection présidentielle truquée. A la tête d’une « révolution des femmes » toujours en cours, elle a reçu le prix Sakharov des droits de l’Homme, décerné à 10 personnalités de l’opposition biélorusse, le 16 décembre lors d’une cérémonie au Parlement européen.
Comment piloter la crise sanitaire sans drame
En 2020, les femmes ont souvent défrayé la chronique politique. Ont-elles mieux piloté la crise du coronavirus que leurs homologues masculins ? Le débat a été lancé par le magazine américain Forbes, en s’appuy[...]
Lire la suite sur challenges.fr
A lire aussi
Première femme vice-présidente, Kamala Harris marque "un vrai changement pour l'Amérique"
Bélarus: l'opposante Tikhanovskaïa se dit prête à devenir le "leader national"
Besançon, Biarritz, Poitiers... Ces villes qui seront dirigées pour la première fois par des femmes
La France avance le couvre-feu à 18h00 samedi dans 15 départements
L'année 2021 démarre avec la crainte d'une nouvelle flambée de Covid-19