Renault : pourquoi des centaines d'automobilistes risquent de poursuivre le constructeur en justice
Renault va devoir s'expliquer auprès de plusieurs centaines d'automobilistes . Ces derniers reprochent au constructeur tricolore d'avoir commercialisé des véhicules équipés d'un moteur défectueux, en l'occurrence le "1,2 TCE". Ce moteur, très répandu sur de nombreux modèles de Renault, de Dacia, mais aussi de Nissan a causé de nombreux désagréments à ces plaignants qui ont fixé un ultimatum à Renault. Sans réponse d'ici au 5 juin, ils saisiront la justice.
>> LIRE AUSSI - Renault : comment le groupe a réussi à renouer avec les bénéfices en 2021
Le bloc moteur litigieux a été monté sur environ 400.000 voitures, entre 2012 et 2018 et pour un quart des automobilistes concernés, des problèmes de fiabilité ont été constatés. Parmi les premiers concernés, Olivier Blanchet, devenu depuis président de l'association "victimes du motorgate". "Dès les premières années, on a eu des petits symptômes assez anodins. C'était des petits à coup à l'accélération, des bruits de mitraillette. Jusqu'à ce que, 5 ans après l'achat, le moteur soit diagnostiqué bon à remplacer. La facture était de l'ordre de 8.000 à 9.000 euros".
Déjà près de 1.100 plaignants
Dans son cas, le constructeur a refusé toute prise en charge mais l'automobiliste réalise qu'il est loin d'être le seul concerné. Il découvre notamment des témoignages de conducteurs dont le moteur a cassé sur autoroute à 130km/h. Si l'action en justice se concrétise, ils sont déjà près de 1.100 plaignants. Maître Christophe Lèguevaque...