La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 322,39
    +59,02 (+0,81 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 315,05
    +29,63 (+0,69 %)
     
  • Dow Jones

    33 274,15
    +415,12 (+1,26 %)
     
  • EUR/USD

    1,0847
    -0,0062 (-0,56 %)
     
  • Gold future

    1 969,80
    -10,50 (-0,53 %)
     
  • Bitcoin EUR

    26 170,87
    -5,36 (-0,02 %)
     
  • CMC Crypto 200

    621,79
    +7,58 (+1,23 %)
     
  • Pétrole WTI

    75,70
    +1,33 (+1,79 %)
     
  • DAX

    15 628,84
    +106,44 (+0,69 %)
     
  • FTSE 100

    7 631,74
    +11,31 (+0,15 %)
     
  • Nasdaq

    12 221,91
    +208,43 (+1,74 %)
     
  • S&P 500

    4 109,31
    +58,48 (+1,44 %)
     
  • Nikkei 225

    28 041,48
    +258,55 (+0,93 %)
     
  • HANG SENG

    20 400,11
    +90,98 (+0,45 %)
     
  • GBP/USD

    1,2332
    -0,0058 (-0,47 %)
     

En pleine crise, la French Tech doit réussir à garder ses talents

UPI/Newscom/SIPA

EDITORIAL - Twitter, Microsoft, Meta... Dans le monde de la tech, les annonces de licenciements se suivent. La crise qui sévit n'épargne par la French Tech. Les start-up doivent trouver le moyen de préserver leurs talents, au risque d'un exode vers des postes dans des grands groupes, plus sécurisants.

Petit à petit, l'écosystème français des start-up découvre qu'il n'est pas immunisé contre la crise qui frappe le secteur du high-tech mondial depuis quelques mois. Limitation des embauches, suppressions d'emplois, raréfaction des financements… L'entrepreneur tricolore n'échappera pas aux conséquences de l'éclatement de la bulle qui s'est produit au milieu de l'année dernière, provoquant un arrêt net des entrées en Bourse, un effondrement de 70% de l'indice Nasdaq et une plongée de 80% du marché des Spac.

Lire aussiLa Silicon Valley licencie, une bonne nouvelle pour les start-up

Partout, le capital-risque fait grise mine.

En Israël, après une année 2021 record avec 25 milliards de dollars injectés dans les start-up, les investissements ont chuté à 19 milliards l'an dernier. Première cause de cette reculade: le retrait total des grands fonds américains au cours du second semestre. La French Tech devrait logiquement suivre la même tendance: avant le refroidissement, environ 40% des financements étaient assurés par des investisseurs venant des Etats-Unis.

Moins de risque, nouvel attrait?

L'hiver promet donc d'être rude et le printemps s'annonce particulièrement frais. L'argent se faire rare et les entrepreneurs qui prévoyaient de nouvelles levées dans les prochains mois vont devoir faire le dos rond. Beaucoup sont invités à modifier leurs priorités, privilégier désormais le profit plutôt que la croissance. Mais dans ce contexte très sombre, il convient d'abord de garder son sang-froid. "Les investisseurs comme les entrepreneurs vont être plus heureux avec moins d'argent", promet ainsi Denis Barrier, cofondateur de Cathay Innovation. Il vient de lever 1 milliard d'euros, son troisième fonds, auprès d'investisseurs institutionnels et de grands groupes dont Sanofi, BNP Paribas et TotalEnergies. Il se pose comme le premier fonds européen… et le 32e mondial. C'est dire le gap qui subsiste dans le financement de l'innovation entre le Vieux Continent et l'Amérique du Nord o[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi