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Plein-emploi: le chômage baisse, mais dans l'indifférence

Les Français sont insensibles au repli spectaculaire du nombre de sans-emploi. Car beaucoup n'en profitent pas.

Changement d'époque. En 2017, à l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée, 74% des Français jugeaient le sujet du chômage prioritaire. Le taux de chômage tutoyait alors les 10%, François Hollande n'ayant réussi à "inverser la courbe" qu'en fin de quinquennat. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 48% à juger prioritaire cette préoccupation, reléguée au 10e rang, selon un sondage Harris Interactive pour RTL, réalisé fin décembre dernier.

Entre-temps, le taux de chômage a atteint un plus bas historique sur les vingt dernières années. Sacré paradoxe, ingrat, pour l'exécutif: la situation économique de la France s'améliore, mais la majorité n'en recueille pas les fruits dans l'opinion.

Le chômage a renoué avec un niveau proche de ses plus bas sur vingt ans.
            Une baisse que le gouvernement ne réussit pas à rendre visible ou concrète.
Le chômage a renoué avec un niveau proche de ses plus bas sur vingt ans. Une baisse que le gouvernement ne réussit pas à rendre visible ou concrète.

De nouvelles préoccupations, comme le pouvoir d'achat, l'insécurité et les retraites ont torpillé ces bonnes nouvelles sur l'emploi. Pourtant, les figures de la Macronie les répètent inlassablement dans les médias. Le ministre des Finances Bruno Le Maire, VRP en chef, a détaillé sur Twitter, le 9 mars, "les cinq bonnes raisons qui confirment que l'économie française est solide", avec des créations d'emplois spectaculaires (337.000 en 2022, 1,8 million en cinq ans) et une attractivité retrouvée vis-à-vis des investisseurs étrangers. "Avec le plus grand nombre de décisions d'investissements étrangers en France, 2022 est une année record. La politique conduite depuis six ans porte ses fruits", renchérit Emmanuel Macron.

Des bonnes nouvelles à relativiser, selon l'économiste Patrick Artus. Et si elles ont aussi peu d'effets dans l'opinion, c'est aussi parce qu'elles ne se traduisent pas encore concrètement pour beaucoup de Français, qui vivent dans des territoires en grande difficulté.

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