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Les tensions persistent chez Volkswagen

Ferdinand Piëch (photo), le président du conseil de surveillance de Volkswagen, a demandé en début de semaine au président du directoire de Porsche, Mathias Müller, de se préparer à prendre la direction de VW, rapporte le site internet du Spiegel. /Photo d'archives/REUTERS/Fabian Bimmer

(Reuters) - Les tensions persistent au sein des instances dirigeantes de Volkswagen une semaine après l'annonce officielle d'une trêve entre le président du conseil de surveillance et celui du directoire, a-t-on appris vendredi de plusieurs sources.

Ferdinand Piëch, le président du conseil de surveillance, a demandé en début de semaine au président du directoire de Porsche, Mathias Müller, de se préparer à prendre la direction de VW, a rapporté le site internet du Spiegel, sans citer aucune source.

Des porte-parole de Ferdinand Piëch à Salzbourg et de Porsche ont refusé de commenter l'information du Spiegel.

Ferdinand Piëch a déclenché il y a deux semaines une crise au sein de la direction du géant allemand de l'automobile en retirant publiquement son soutien au président du directoire, Martin Winterkorn, et jeudi, il a démenti des rumeurs selon lesquelles il cherchait toujours à l'évincer.

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Une source proche de VW a déclaré que les familles Piëch et Porsche, qui détiennent ensemble 51% des droits de vote du groupe, avaient tenu une nouvelle réunion cette semaine, ce qui suggèrent que des divergences de vues subsistent.

Certains des 20 membres du conseil de surveillance sont irritées par les manoeuvres orchestrées en coulisses par Ferdinand Piëch, qui risquent d'affaiblir le groupe, expliquent plusieurs sources.

"Le président a unilatéralement plongé l'entreprise dans les pires turbulences possibles", a dit un représentant des salariés au conseil de surveillance. "Il devrait vraiment réfléchir à ce que cela implique pour lui et pour sa situation."

Petit-fils de l'inventeur de la Coccinelle et homme fort de VW depuis plus de 20 ans, Ferdinand Piëch aurait dû faire face à des appels à sa propre démission s'il n'avait pas finalement apporté son soutien à Martin Winterkorn la semaine dernière, ont rapporté plusieurs sources.

Une personne proche du Land de Basse-Saxe, deuxième actionnaire du groupe avec 20% des droits de vote, a déclaré que certaines parties prenantes étaient en train de perdre patience face à Piëch.

"Encore deux ou trois choses comme celles-là et ce pourrait être la fin", a dit cette source.

Volkswagen emploie plus de 120.000 personnes dans le Land, partisan d'une gestion consensuelle du groupe.

Avec les représentants des salariés, qui détiennent la moitié des 20 sièges au conseil de surveillance, la Basse-Saxe a toujours soutenu Martin Winterkorn.

La nomination ou l'éviction des dirigeants exécutifs ne nécessite qu'une majorité simple au conseil mais un vote pour chasser le président supposerait de réunir 14 des 20 voix du conseil.

(Andreas Cremer, Marc Angrand pour le service français)