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Quand un photographe français inventait la 3D

« Les Portes de la nuit »
« Les Portes de la nuit »

On croyait la 3D réservée aux films d?action et aux blockbusters hollywoodiens : quelle erreur ! Elle régnait déjà, il y a plus de 70 ans, dans les cimaises des théâtres du « boulevard du crime », sur les pentes vertigineuses du Mont-Blanc, et du côté de Barbès-Rochechouart? C?est ce que révèle la merveilleuse exposition qu?accueille, ces jours-ci (et jusqu?au 1er janvier), la Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé. On y découvre le travail d?Henri Caruel, un photographe de plateau qui, muni d?un appareil de stéréoscopie Monobloc à double objectif, prenait des clichés en relief sur les tournages de films Pathé dans les années 1940-1950.

Voici donc une sorte de père français de la 3D, un pionnier qui a photographié le tournage d?une quinzaine de classiques, notamment signés Marcel Carné comme Les Enfants du paradis (1945) et Les Portes de la nuit (1946). La Fondation Pathé offre à la contemplation ses images au noir et blanc magnifiquement contrasté grâce à des visionneuses stéréoscopiques haute définition et à une série d?écrans 3D? Un régal pour les yeux : les textures paraissent palpables, les corps vibrant de jeunesse et d?énergie. Ici, Arletty tend un bouquet de fleurs que l?on voudrait saisir, là Yves Montand enlace Nathalie Nattier. Sur une autre image, le vide sous les pieds des alpinistes de Premier de cordée (1944) coupe le souffle.

Un travail resté secret jusque-là

Le plus étonnant, c?est que ce travail méticuleux, d?une qualité artistique incontestable, n [...] Lire la suite