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Phillippines: entre Pékin et Washington, Manille manœuvre

Aaron Favila/AP/Sipa

Le président pro-occidental philippin Ferdinand Marcos Jr rouvre ses bases à l'armée américaine, garante de la paix régionale. Tout en comptant sur les forts investissements chinois.

On l'a compris, le gouvernement joue de la rivalité entre Washington et Pékin. Le débarquement simulé par les troupes américaines pour les manœuvres Balikatan a lieu dans la province de Cagayan. A quelques encablures de l'île de Fuga, où les Chinois portent un projet de "ville intelligente" à deux milliards de dollars. Et le gouverneur local, Manuel Mamba, s'oppose à ces manœuvres au motif qu'elles risquent d'effrayer Pékin. Une inquiétude qui n'est pas injustifiée, alors que les investissements chinois jouent un rôle moteur dans la croissance du PIB (7,6% en 2022).

Pourtant Bongbong Marcos est coincé. La persistance de l'attitude agressive de Pékin en mer de Chine méridionale "nous conduit à une situation où nous ne pouvons que renforcer notre alliance militaire avec Washington", souligne l'ambassadeur des Philippines aux Etats-Unis Jose Manuel Romualdez. D'où l'idée de desserrer l'étreinte de la dépendance aux entreprises chinoises, qui contrôlent par exemple 40% du réseau électrique et la plus grande partie des infrastructures de télécommunications. Il semblerait que du matériel fourni par le géant chinois des télécoms Huawei - officiellement interdit aux Etats-Unis - soit utilisé dans certaines des bases militaires auxquelles les Américains ont obtenu accès.

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Au final, préserver le regain de croissance des Philippines nécessitera bien plus que de simples investissements: cela exige la paix. Et en mer de Chine méridionale, comme semble l'avoir conclu Marcos, celle-ci dépendra de la capacité de l'Amérique et de ses alliés à maintenir une dissuasion effective contre l'agressivité chinoise.

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