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Philippe Manœuvre : «Johnny Hallyday avait une joie insensée à chanter enfin aux Etats-Unis»

Alors que sort un film sur sa tournée au pays du rock, retour avec Philippe Manœuvre sur la virée de sa vie aux côtés de Johnny Hallyday. Extraits.

Paris Match. En 2014, Philippe, vous rejoignez à New York la première tournée américaine de Johnny, l’US Born Rocker Tour. Dans quel état le trouvez-vous ?
Philippe Manœuvre. Dès que je franchis la porte du Beacon Theatre, je me rends compte que Johnny est inquiet, soumis à une triple pression. Moi, j’arrive de Paris, en première classe. C’est comme ça, m’a-t-on prévenu : “Si tu travailles pour Johnny, tu voyages en première.” Merci Johnny ! Mais il est, lui, loin de sa zone de confort. Cette tournée est un rêve de jeunesse, mais avec des contraintes, puisque Pascal Duchêne tourne un film et que je suis censé écrire un livre sur tout le voyage et, donc, faire des entretiens avec lui…

Lire aussi:Johnny, la dernière chevauchée

Pour lui, était-ce un défi plus important que les tournées traditionnelles en France ?
Johnny adorait la France, nul doute là-dessus. Mais, pendant cinquante-quatre ans, il a sillonné l’Hexagone avec de trop rares aventures dans les pays francophones. Pour lui, amoureux de l’Amérique, il y avait une joie insensée à chanter – enfin – aux États-Unis. Quand nous sommes arrivés au Texas, il n’en pouvait plus. “Johnny au Texas, ça a de la gueule”, m’a-t-il dit fièrement en posant le pied sur le tarmac. Il pétait le feu. Il avait à nouveau l’envie…

Johnny Hallyday, Philippe Manoeuvre et Yarol Poupaud.
Johnny Hallyday, Philippe Manoeuvre et Yarol Poupaud.

Johnny Hallyday, Philippe Manoeuvre et Yarol Poupaud. (...)
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