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Petits réacteurs nucléaires "innovants": le CEA investit dans les start-up

Agathe Beaujon/Challenges

Le commissariat à l'énergie atomique (CEA) accompagne des start-up depuis plus de 50 ans. L'organisme de recherche a présenté deux nouvelles jeunes pousses du nucléaire ce jeudi 9 mars, qui misent sur des réacteurs modulaires de 4e génération pour décarboner l'industrie.

Le commissariat à l’énergie atomique (CEA) a une longue tradition de soutien aux start-up, depuis la première qu’il a accompagnée en 1972. En 2023, c’est pour répondre à l’appel à projet “réacteurs nucléaires innovants” de BPiFrance dans le cadre de France 2030 que le CEA a accompagné Hexana et Stellaria, deux jeunes pousses présentées ce jeudi 9 mars et fondées par des collaborateurs du commissariat. Avec une ambition: déployer des réacteurs modulaires de 4e génération, directement sur les sites des plus gros industriels pour les alimenter en énergie et/ou chaleur décarbonée. “Ce sont deux projets sur lesquels on amène un background technologique et de la propriété intellectuelle”, indique Laurence Petit, directrice de l’innovation au CEA.

Hexana mise sur la technologie du réacteur à neutrons rapides, refroidis par sodium, pour une capacité de production de 300 MW. Du sodium liquide est utilisé pour transporter la chaleur créée par fission vers un échangeur qui la convertit en gaz pour produire de l’électricité. Le sodium sert aussi de refroidisseur du cœur. Pas un remake, mais "un spin-off" du programme abandonné Astrid du CEA, qui se voulait un réacteur de recherche de la même technologie. "Le programme Astrid a été arrêté dans un contexte de tension sur l’uranium, mais pas la R&D, assure Stéphane Sarrade, directeur des programmes énergies au CEA. On va utiliser les avancées technologiques pour Hexana”, alors que 135 chercheurs travaillent aujourd'hui sur les réacteurs de 4e génération au CEA.

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Premiers modules en 2035

Encore en phase de maturation, Hexana compte installer ses premiers modules de réacteurs en 2035, auprès de grands industriels très énergo-intensifs, pour remplacer les énergies fossiles et ainsi participer à leur décarbonation. “Nous pourrons alors commencer à déployer une filière industrielle. On peut tenir le timing de la neutralité carbone en 2[...]

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