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Petite déprime ou vraie dépression ?

Les mots ont leur importance : « le fait de se sentir triste, d’être « déprimé », d’avoir des « idées noires » ou des difficultés à dormir ne veut pas forcément dire que l’on souffre de dépression », précisent les spécialistes en santé mentale qui alimentent le site spécialisé info-depression.fr, géré par Santé publique France. « Les moments de cafard, de « blues », de doute ou de questionnement font partie de la vie ».

Les événements plus ou moins agréables et les émotions « négatives » qu’ils suscitent sont donc normaux… jusqu’à un certain point. En effet, si les perturbations de l’humeur sont « multiples et bien caractérisées », si elles se manifestent de façon quasi permanente pendant plus de deux semaines et si elles entraînent des perturbations dans la vie quotidienne, alors on parle de dépression, « et donc de maladie ».

Reconnaître la dépression

La dépression se caractérise donc par un changement profond de comportement par rapport au fonctionnement habituel. Fatigue permanente en l’absence d’effort particulier et jamais atténuée par le repos, ralentissement des gestes et de la parole, tristesse constante et sentiment de désespoir, incapacité à éprouver du plaisir, impression d’inutilité ou de solitude… sont autant de symptômes qui doivent alerter la personne concernée ou son entourage.

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Autres éléments évocateurs d’une dépression, dès lors qu’ils se cumulent et s’inscrivent dans la durée : un ralentissement intellectuel, une diminution de l’attention, de la concentration et de la mémoire, des pensées négatives, mais aussi une dégradation du sommeil (quantité insuffisante ou excessive), une altération de l’appétit (idem), une baisse de la libido…

Si vous vous reconnaissez, ou vous reconnaissez l’un de vos proches, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant : il est compétent pour diagnostiquer un problème de santé mentale et orienter vers un professionnel. Il faut cependant savoir que « le risque de réapparition de la maladie après guérison totale est important (dans plus de 50 % des cas) », soit longtemps après le premier épisode, soit plus régulièrement, avec une rémission partielle entre les épisodes. Mais lorsque la personne bénéficie de traitements et d’un suivi adaptés, le risque de réapparition des symptômes et la souffrance sont largement diminués. « D’où l’intérêt d’une prise en charge précoce de la maladie ».