Pernod Ricard s’associe à Lewis Hamilton, et ça n’a rien à voir avec la F1...
Soyons honnête. Glissée au milieu de la conférence des résultats annuels de Pernod Ricard, l’annonce de la signature d’un contrat entre le géant français des spiritueux et la marque Almave n’a pas immédiatement retenu l’attention des analystes financiers. Pas plus que celle des journalistes. Focalisés sur le brutal arrêt de la croissance des ventes, après des années de revanche post-Covid exceptionnelles, beaucoup se sont surtout inquiétés de la baisse de 4% du chiffre d’affaires, tombé à 11,6 milliards d’euros, tandis que le résultat net du groupe a fondu de 35%.
Au moment d’annoncer les actualités du groupe, une petite fenêtre de ciel bleu s’est ouverte. «Une marque rejoint la maison Pernod Ricard aujourd’hui, nous avons signé avec Almave il y a six minutes», s’est réjoui Alexandre Ricard, le président-directeur général du groupe et représentant de la troisième génération aux commandes, histoire de repousser un peu les nuages gris. La marque n’est pas totalement inconnue, car elle a été cocréée par une star du sport automobile, le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton.
Une star certes, mais qu’un pilote automobile promeuve une boisson alcoolisée poserait de sacrés problèmes, autant déontologiques que réglementaires. C’est là que réside l’originalité, et sans doute le fort potentiel d’Almave. C’est un «agave bleu non-alcoolisé», selon les termes du boss. Une tequila sans-alcool, pour faire simple. Et hop. En deux phrases, la prise de participation minoritaire de Pernod Ricard s’éclairait. (...)
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