Pension de réversion : attention à ne pas oublier cette démarche à l’Agirc-Arrco

Les règles sont tellement complexes qu’il est facile de s’y perdre. Lorsque votre conjoint ou conjointe décède, vous pouvez percevoir une partie de sa retraite si vous étiez mariés. C’est ce que l’on appelle la pension de réversion. Mais attention, en fonction du régime de retraite auquel vous êtes rattaché, les conditions pour la toucher ne sont pas les mêmes. Ainsi, dans le régime général, vous percevez une pension de réversion égale à 54% de la retraite que percevait votre conjoint décédé. Vos ressources ne doivent pour cela pas dépasser un certain montant qui, en 2024, est fixé à 24 232 euros par an pour une personne vivant seule.

Dans le cas où vos revenus sont supérieurs à ce plafond, vous n’aurez pas le droit de toucher une retraite de réversion pour le régime de base. Ce refus ne vous empêche pas, cependant, de faire une demande de réversion auprès d’autres régimes de retraite. C’est ce que rappelle le Figaro, citant les conseils figurant dans le rapport pour 2023 du médiateur de l’Agirc-Arrco, le régime de retraite complémentaire des salariés du privé.

En effet, pour toucher une pension de réversion de l’Agirc-Arrco, il n’existe aucune condition de ressources. Donc si vous avez été éconduit par l’Assurance retraite, rien ne vous empêche de faire la même demande auprès de ce régime complémentaire. Dans son rapport, le médiateur affirme qu’il faut clairement rappeler cette différence, ce qui «participerait à éviter des pertes de droits de réversion de personnes qui parfois (...)

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