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Paula Forteza veut faire "éclater le silence des trois mois" de grossesse

(Photo: EITAN ABRAMOVICH via Getty Images)
(Photo: EITAN ABRAMOVICH via Getty Images)

MATERNITÉ - “Pourquoi est-ce que les femmes devraient vivre seules et en silence ces trois premiers mois de grossesse?” Dans un blog publié ce 26 juillet, la députée (ex-LREM) Paula Forteza, elle-même enceinte, brise le tabou des trois premiers mois de grossesse.

Les premières semaines de grossesse sont souvent vécues de façon solitaire, entre peur d’une fausse couche, nombreux symptômes physiques et pression sociale au silence. Dès lors, elles sont nombreuses à décider de cacher leur grossesse alors même qu’il s’agit du moment le plus fatigant et bouleversant.

“C’est un changement culturel à mettre en oeuvre”, estime la députée, dans un entretien accordé à Brut. Pour elle, le silence des trois mois est avant tout un tabou social. ″Pourquoi vouloir protéger les autres d’une déception plutôt que de se sentir entourée et accompagnée en cas de fausse couche?” interroge-t-elle.

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Faisant référence au livreTrois mois sous silence (ed. Payot-Rivages) de Judith Aquien sur les bouleversements que le corps traverse durant cette période des trois mois, Paula Forteza pointe du doigt la question de la prise en charge par la sécurité sociale. “Il faut que l’assurance maladie puisse prendre en charge dès le début de la grossesse des rendez-vous à 100% ”, a déclaré la députée sur Brut.

En effet, à l’heure actuelle, le parcours de prise en charge des femmes enceintes par l’Assurance maladie ne commence que vers la fin du troisième mois. Avant cela, comme la grossesse est susceptible de s’arrêter à n’importe quel moment, c’est comme si elle n’avait pas vraiment démarré.

Pour un droit au télétravail

Et au-delà des prises en charge, Paula Forteza soulève le problème du manque de souplesse au niveau de l’aménagement des conditions de travail pendant cette période difficile des trois mois de grossesse. “Certaines femmes doivent se cacher pour vomir ou s’endorment à leur poste parce que leur corps les lâche”, explique-t-elle.

À ce titre, la députée plaide pour “un droit au télétravail”, une mesure qui serait inédite en France et dans le monde, et qui permettrait aux femmes enceintes de “continuer leur activité professionnelle tout en étant dans un endroit plus calme et agréable.”

Paula Forteza dénonce enfin le manque de recherches scientifiques consacrées aux symptômes des trois premiers mois dans le domaine scientifique. Selon elle, la médecine est encore incapable aujourd’hui “d’expliquer clairement la cause des malaises, nausées et vomissements des femmes en premiers mois de grossesse.” “Faisons éclater le silence des trois mois : il n’a aucunement sa place dans un 21e siècle qui appelle chacune et chacun à faire attention à soi et à sa santé”, conclut-elle.

À voir également sur Le HuffPost: Vivre sa grossesse après la perte de sa mère, cette jeune maman raconte

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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