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Le patron de Ryanair dénonce les incidents dans ses avions et pointe du doigt l’alcoolémie des passagers

RafalSzmidt

Quand ce ne sont pas les appareils qui sont victimes d'incidents, ce sont les passagers. À l'image des voyageurs à bord du vol Ryanair reliant Agadir (Maroc) à Londres, le 3 juillet dernier. Une demi-heure après le décollage, des passagers se violemment bagarré pour un problème de siège, contraignant ainsi l'avion à se poser en urgence à Marrakech. Bien sûr mis au courant de cet incident, le patron de la compagnie aérienne low-cost, Michael O'Leary, s'est exprimé dans les colonnes du Telegraph.

Et cette bagarre n'est pas un cas isolé. En effet, selon les chiffres de l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, on compte un incident (incivilités, indiscipline, insultes...) pour 568 vols (en augmentation de 47% par rapport à 2021). Pour le P.-DG de la compagnie irlandaise, l'alcoolémie des passagers est à l'origine de leurs comportements ingérables. «On obtient un comportement beaucoup plus agressif qui devient très difficile à gérer. Et cela ne vise pas seulement l'équipage. Les bagarres entre passagers sont désormais une tendance croissante à bord des avions», constate-t-il.

Pour aller dans le concret, Michael O'Leary entend bien prendre des mesures : et si les bars des aéroports limitaient la vente d'alcool à deux boissons par passager ? «La plupart de nos passagers se présentent une heure avant le départ. Cela suffit pour deux verres. Mais si votre vol est retardé de deux ou trois heures, vous ne pouvez pas boire cinq, six, huit, dix pintes de bière», fustige-t-il. (...)

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