La branche hôtellerie française de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) a décidé de suspendre sa participation à l’organisation des JO-2024, après le partenariat du CIO avec la plateforme Airbnb. "Ce qu'il faut entendre, c'est un cri d'alarme politique", a réagi mercredi 20 novembre soir sur franceinfo Jean-François Martins, adjoint à la maire de Paris en charge des sports et du tourisme et des JO. "Ils ont trouvé au travers des Jeux olympiques un symbole pour se faire entendre et pour dire au gouvernement : la concurrence déloyale d'Airbnb cela ne peut plus continuer", assure Jean-François Martins.
Airbnb, de la start up à l'entreprise "prédatrice"
L'élu parisien souligne qu'Airbnb est passée, depuis sa création, "du statut de start up sympathique de Californie qui permettait aux gens de louer le week-end leur appartement, à une entreprise prédatrice qui vient déstabiliser les villes, l'accès au logement et l'industrie hôtelière." Il estime qu'aujourd'hui, "on ne peut plus être dans une situation où on a des hôtels qui investissent, qui embauchent des gens et qui paient des impôts, qui sont en concurrence avec des gens qui ne paient pas d'impôts en France, qui ne créent pas d'emploi et qui n'investissement pas."
Jean-François Martins rappelle que la législation sur les meublés touristiques est une législation locale partout dans (...)
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