Les partenaires sociaux inquiets face à un possible blocage politique
L'une appelle à "l'intelligence collective", l'autre à la "responsabilité": organisations syndicales et patronales s'inquiètent de voir le jeu politique bloqué faute de majorité parlementaire, alors que s'amoncèlent les urgences sociales et économiques.
L'une appelle à "l'intelligence collective", l'autre à la "responsabilité": organisations syndicales et patronales s'inquiètent de voirfaute de , alors que s'amoncèlent les
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a tiré le signal d'alarme dans L'Opinion mardi: "si le théâtre politique devient un lieu exclusif d'affrontement, nous allons le payer très cher".
Le numéro un du premier syndicat français en appelle "à la responsabilité , pour qu'ils se placent dans une logique de construction de solutions, pas dans des jeux partisans".
"Un député n'est pas là pour résister, mais pour construire", insiste-t-il.
"Le statu quo n'est pas une option", a affirmé au Monde le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.
"Il faut que les parlementaires se mettent au boulot ensemble"
Président de la CPME, "appelle à l'intelligence collective" les députés, alors que "les décisions ne peuvent pas être prises sans activité parlementaire". "Le pays, c'est comme une entreprise: si vous vous regardez le nombril, les concurrents vous taillent des croupières", s'inquiète-t-il auprès de l'AFP.
"Il faut que les parlementaires se mettent au boulot ensemble, qu'ils prennent leurs responsabilités, qu'ils discutent et trouvent les solutions les plus adaptées", lui fait écho Dominique Métayer de l'U2P.
Pour Cyril Chabanier, de la CFTC, il n'est "pas possible que simplement par un jeu politique tout soit bloqué". "Il faut absolument qu'on trouve des solutions par rapport à l'inflation qui est forte", a-t-il dit sur Radio Classique cette semaine.
Président de la CCI France, Alain Di Crescenzo voit dans la situation politique "une grave source de préoccupation".
"Dans une situation complexe, on a besoin de décider, d'avancer, on a besoin d'un cap (...) Il faut trouver la possibilité de légiférer rapidement", enjoint-il, en s'inquiétant particulièrement du devenir de la réforme des retraites.
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