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Paris : une amende de 150 000 euros pour avoir loué des meublés touristiques

Les plate-formes de type Airbnb sont dans le viseur de la mairie de Paris..
Les plate-formes de type Airbnb sont dans le viseur de la mairie de Paris..

Patricia, 62 ans, louait trois studios à des étudiants étrangers, avec des baux de moins de 9 mois.

La ville de Paris a lancé la chasse aux meublés touristiques. Patricia, retraitée de 62 ans, est une des premières à en faire les frais, raconte Le Parisien. Elle va devoir payer 150 000 euros d’amende pour avoir loué trois meublés touristiques à des étudiants étrangers avec des baux inférieurs à neuf mois.

Trois studios, dans le quartier Latin, au coeur de Paris, de 20 à 26 m2, qui lui rapportaient entre 1200 euros et 1600 euros par mois. Soit 1 000 euros pour les trois appartements une fois les charges déduites, explique-t-elle.

Une location illégale

Ce qui lui est reproché, c’est la durée des locations. En effet, il est illégal, sauf autorisation spéciale de la mairie, de louer une résidence secondaire pour moins de neuf mois, sur une plateforme de type Airbnb.

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Patricia sera ainsi convoquée, en décembre prochain, au tribunal d’instance pour s’expliquer. Mais la retraitée n’est pas la seule. Elle fait partie des 128 propriétaires épinglés par la ville de Paris.

La traque lancée par la mairie de Paris

Au cœur de cette traque, les 25 agents de la direction du logement et de l’habitat de la ville de Paris. Patricia raconte dans les colonnes du quotidien, le début de ses mésaventures. En novembre dernier, “les agents de la ville (…) ont frappé à toutes les portes dans l’immeuble. Comme ils ont trouvé porte close, j’ai reçu un courrier me disant ‘On croit savoir que vous louez à des touristes. Veuillez nous contacter’. J’ai joué franc jeu. Je leur ai fait visiter mes trois appartements. Je sais qu’ils avaient tout épluché avant : cadastre, fisc…”.

Des appartements que Patricia explique avoir acheté, à crédit, pour transmettre un patrimoine à ses enfants. Deux mois plus tard, Patricia reçoit une lettre. La ville de Paris lui réclame 50 000 euros par appartement, soit l’amende forfaitaire maximum. Patricia envisage de vendre ses appartements, et d’investir à l’étranger.