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Le pari du président Yoon pour réconcilier le Japon et la Corée du Sud

AFP/Archives - ANTHONY WALLACE

Japon et Corée du Sud sont à couteaux tirés sur les questions mémorielles. Le président sud-coréen fait un geste spectaculaire pour sortir de l'impasse.

“Quel est le son d’une seule main qui applaudit?” : c’est le koân, question-énigme bouddhiste, qui vient à l’esprit après l’initiative de l'actuel président sud-coréen Yoon Suk-yeol visant à réconcilier son pays avec le Japon. Lundi, son gouvernement a annoncé la création d’un fonds d’indemnisation, alimenté par des dons a priori coréens, à quinze victimes de travail forcé pendant l’occupation... japonaise. Le geste a suscité l'approbation satisfaite du Japon et les félicitations de leur partenaire commun, les États-Unis ; il a aussi déclenché l’ire des victimes et d’une partie de la société sud-coréenne, laissant perplexe sur son résultat final. "C'est une déclaration unilatérale du gouvernement coréen visant à dédommager les survivants forcés de travailler dans les mines et les usines japonaises pendant la période de guerre, sans aucune participation visible des Japonais", a tonné lundi soir Dan Sneider, un des meilleurs experts des relations nippo-coréennes, dans les colonnes du Toyo Keizai.

Pour comprendre l’étrange stratégie du président Yoon, il faut revenir en arrière. Voisins, alliés des États-Unis, démocraties aux économies comparables, le Japon et la Corée du Sud ont tout pour s’entendre et s’allier, notamment face aux périls chinois et nord-coréens. Mais les deux nations demeurent à couteaux tirés sur leur histoire commune malgré des initiatives ponctuelles de part et d’autre. Ancienne puissance colonisatrice, le Japon s’estime libéré de ses obligations après de multiples excuses publiques et la signature en 1965 d’un traité bilatéral qui aurait éteint, en échange de compensations, toute revendication ultérieure.

Un rapprochement commandé par les tensions géopolitiques dans la région

De son côté, une partie de l’opinion sud-coréenne estime que le traité de 1965, signé par un régime dictatorial qui détourna les compensations japonaises de leur but originel, ne le lie pas ; elle reproche au Japon son manque de contrition envers son ancienne colonie ; elle [...]

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