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Credit Suisse et HSBC récusent les allégations des Panama papers

HONG KONG/SINGAPOUR (Reuters) - Credit Suisse et HSBC, deux des plus gros gérants de fortune au monde, ont démenti mardi avoir recours à des structures offshore dans le but d'aider leurs clients à se soustraire à l'impôt.

Les réactions des deux banques font suite aux révélations sur la création au Panama par des milliers de personnes, y compris des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise, de sociétés écrans destinées à faciliter l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent.

Le directeur général de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a assuré que sa banque ne gérait des actifs que dans des buts licites.

"En tant qu'entreprise et en tant que banque, nous favorisons uniquement l'utilisation de structures avec des objectifs économiques légitimes", a-t-il dit lors d'un point de presse à Hong Kong, où il participait à une conférence.

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HSBC a annoncé séparément que les allégations émanant des "Panama papers" dataient d'avant les réformes d'ampleur mises en oeuvre par la banque.

"Ces allégations appartiennent à l'histoire, certains cas remontent à plus de 20 ans, soit bien avant les réformes d'ampleur bien connues que nous avons mises en place ces dernières années", a dit un porte-parole de HSBC basé à Hong Kong.

Dans l'enquête de l'ICIJ (Consortium international des journalistes d'investigation) à partir des fichiers du cabinet panaméen Mossack Fonseca, HSBC et Credit Suisse sont citées parmi les banques qui ont contribué à la mise en place de structures complexes qui compliquent la tâche des collecteurs et inspecteurs du fisc.

Plus de 500 banques, filiales ou succursales ont enregistré près de 15.600 sociétés écrans grâce à Mossack Fonseca, selon l'examen des documents effectué par l'ICIJ.

Tidjane Thiam, qui participait à Hong Kong à la conférence annuelle sur l'investissement en Asie organisée par Credit Suisse, a reconnu que le gestionnaire de fortune utilisait en effet des structures financières extraterritoriales, mais seulement pour les très riches clients ayant des avoirs dans de multiples juridictions.

"Nous ne cautionnons pas les structures d'évitement fiscal", a-t-il dit. "A chaque fois qu'il y a une structure avec une tierce partie bénéficiaire, nous insistons pour connaître l'identité de ce bénéficiaire."

En mai 2014, Credit Suisse a accepté de payer une amende de 2,5 milliards de dollars aux Etats-Unis pour avoir aidé de riches Américains à échapper au fisc. Plusieurs autres gestionnaires de fortune basés en Suisse, dont UBS ont également versé d'importantes amendes pour les mêmes raisons.

HSBC, qui a également des activités de gestion de fortune en Suisse, a payé une amende de 1,92 milliard de dollars aux Etats-Unis en 2012, pour mettre fin à des poursuites des autorités américaines dans une affaire de blanchiment.

(Lisa Jucca, Denny Thomas et Saeed Azhar; Patrick Vignal et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)