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Pakistan : face aux intégristes religieux, le dilemme dangereux du Premier ministre Imran Khan

Imran Khan aime rappeler qu'il est le seul maître à bord. Alors que la décision d'expulser l'ambassadeur de France au Pakistan, Marc Baréty, devait être débattue au Parlement le 21 avril prochain, il a pris tout le monde par surprise en faisant arrêter le leader du parti islamiste radical Tehrik-e-Labbaik (TLP), Saad Rizvi. Ce dernier avait appelé à une marche dans toutes les grandes villes du Pakistan pour mettre la pression sur le gouvernement.

Il n'a cessé de flirter avec les extrémistes religieux

 

Depuis son élection en 2018, l'ancienne star du cricket, qui a épousé en troisièmes noces une femme entièrement voilée, n'a cessé de flirter au pouvoir avec les extrémistes religieux. Ainsi accuse-t‑il Emmanuel Macron d'"attaquer l'islam", flattant son électorat ultraconservateur, lorsque le président français, après l'assassinat de Samuel Paty, refuse de renoncer aux caricatures. Samedi encore, il a appelé les gouvernements occidentaux à utiliser les mêmes règles pour punir les négationnistes de la Shoah et "ceux qui insultent [le] Prophète".

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Dans le même souci de satisfaire le TLP, le play-boy de toute une génération n'hésite pas à accuser les femmes de se vêtir de façon indécente afin d'expliquer le nombre de viols de plus en plus élevé dans le pays. Imran Khan pourrait bien avoir atteint les limites de ce dilemme dangereux : ne pas satisfaire les intégristes et s'aliéner leur soutien. Les soutenir et perdre de vue les intérêts supérieurs du pays.


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