Paiement : la suppression du ticket de caisse, une fausse bonne idée ?
C’est fait. L'Assemblée nationale a voté vendredi la fin de l’impression systématique des tickets de caisse, sauf demande expresse du client, d'ici au 1er janvier 2022. La disposition, introduite en commission et soutenue par le gouvernement, a été adoptée dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi anti-gaspillage.
Seront concernées les transactions en dessous de 10 euros à partir du 1er septembre 2020, de 20 euros au 1er janvier 2021, puis en dessous de 30 euros à l'horizon du 1er janvier 2022. A l'origine de la mesure, la députée LREM de l'Hérault Patricia Mirallès explique qu'il ne s'agissait pas d'interdire complètement les tickets de caisse et de carte bancaire, mais de « promouvoir le caractère à la demande » de l'impression. Destinée à éviter un gaspillage inutile de papier, mais aussi à limiter les effets négatifs des perturbateurs endocriniens contenus dans les tickets de caisse, la mesure suscite de vifs débats.
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