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Pétrole et Chine pénalisent Schneider et Rexel, mais pas Nexans

par Cyril Altmeyer

PARIS (Reuters) - Schneider Electric et Rexel chutent en Bourse mercredi matin, le ralentissement économique chinois et la chute des prix du pétrole compromettant leurs perspectives, tandis que Nexans profite d'une amélioration de sa marge semestrielle contrairement aux deux autres groupes.

Schneider, numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension, a pâti de la baisse des mises en chantier en Chine et de la contraction de 30 à 35% des investissements réalisés par des groupes liés au secteur pétrolier et gazier.

"On s'attendait à une baisse, mais on pensait qu'elle arriverait plus doucement et peut-être pas avec cette force-là", a déclaré par téléphone à Reuters le directeur financier Emmanuel Babeau au sujet du secteur pétrolier, ajoutant ne pas percevoir à ce stade d'amélioration de la situation au second semestre.

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En Bourse, la sanction a été immédiate, conduisant à placer le numéro un mondial de la distribution de matériel électrique Rexel et Schneider parmi les plus fortes baisses du SBF 120, tandis que le fabricant de câbles Nexans a rebondi après avoir ouvert lui aussi en baisse.

Vers 10h30, Rexel, 4e plus forte baisse de l'indice, cédait 2,88% à 14,01 euros, tandis que Nexans (+5,1% à 38,13 euros) affichait la 3e plus forte hausse de l'indice.

Schneider, 3e plus forte baisse du CAC 40, perdait de son côté 1,74% à 61,57 euros, après avoir dit qu'il devrait se contenter cette année d'une croissance organique de son chiffre d'affaires "autour de stable" et non plus modérée et d'une marge d'Ebita stable voire en baisse modérée au lieu d'une légère hausse à 14%-14,5%.

"A première vue, le consensus pour les prévisions d'Ebita est désormais trop élevé de 3-4%", estime Société générale dans une note sur Schneider.

VENTS CONTRAIRES

Les vents contraires liés à la Chine et au pétrole se sont ressentis dans les résultats semestriels : chiffre d'affaires en données organiques en baisse de 0,8% pour Nexans, de 0,9% pour Schneider et de 1,0% pour Rexel.

Même sanction pour la marge d'Ebita qui recule de 0,7 point à 4,2% chez Rexel et de 0,4 point à 12,5% chez Schneider, tandis que la marge opérationnelle de Nexans augmente de 0,6 point à 4,0% au prix d'économies.

Rexel s'est ainsi résolu à ramener ses prévisions 2015 en bas de sa fourchette antérieure, soit désormais une baisse de 2% au maximum de son chiffre d'affaires en données organiques et une marge d'Ebita ajusté d'au moins 4,8%.

Nexans, qui se garde de toute prévision chiffrée, s'attend à une forte demande sur certains de ses marchés (haute tension sous-marine et faisceaux automobiles) et à l'amélioration progressive en Europe, Moyen-Orient et Afrique.

L'Amérique du Nord a pesé sur Rexel, qui y réalise plus d'un tiers de son activité, sous le coup de la baisse des ventes liées à l'industrie pétrolière et gazière et du recul de celles des câbles, et sur Nexans, directement exposé aux secteurs pétrolier et minier.

Schneider a en revanche pu bénéficier de la bonne tenue de son activité aux Etats-Unis et de l'amélioration en Europe, laquelle aide aussi Rexel qui a bénéficié d'un retour à la croissance en Allemagne et d'une stabilité en France.

(Avec Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez)