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<p>Chronique "L'air du temps"</p> - Election présidentielle : carnet de campagne

Sipa

Les candidats à la présidentielle ont envahi nos écrans alors que la campagne n'a pas commencé.

Première nouvelle : il paraît que la campagne électorale n’a pas commencé. Les festivités ne débuteraient qu’en février prochain. Ça promet. Les têtes d’affiche sont déjà sur les écrans du matin au soir. De vrais autocollants. Remontés comme des bretelles, ils ont commencé à nous ensevelir sous des gravats de promesses. Rien de très nouveau, je vous rassure. Dans nos débats politiques, toute idée originale s’est depuis longtemps dissoute comme le sucre dans l’eau. Il faudrait un cric pour en imposer une. On se croirait revenu dans la Chine d’avant Deng Xiaoping, quand ils avaient un milliard de voix et un million d’idéogrammes mais ne savaient psalmodier que « Mao, Mao »…

Lové à l’Élysée comme un chat dans son panier, Emmanuel Macron observe. De toute façon, dans notre monarchie républicaine, lui aussi est tous les soirs au journal télévisé, comme s’il avait planté sa tente dans nos salons. S’il nous ressemble, il ne doit pas être très inquiet. Seul Éric Zemmour, à la droite de la droite, agite la muleta. Il s’y connaît en économie comme moi en tuyaux d’arrosage et il est aux petits soins pour déplaire, mais ses sondages gonflent comme des ballons. Apparemment personne n’ose dire qu’il va voter pour lui, sauf les électeurs. Son truc : débiter le racisme ordinaire en tranches beurrées de hautes lectures. C’est triste : comparer du matin au soir la France éternelle à une cathédrale et n’en garder que les gargouilles. Mais le résultat est là : Marine Le Pen compte ses abattis. Après tant d’efforts pour avoir l’air sérieuse et amicale, la voilà bientôt obligée de renfiler sa cape de sorcière. Franchement, je suis triste pour elle. Ses pauvres électeurs vont devoir glisser deux moteurs sous le capot de leur petite(...)


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