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<p>Chronique "L'air du temps"</p> - Paris pousse le bouchon trop loin

Cette semaine, Gilles Martin-Chauffier s'insurge contre la politique d'Anne Hidalgo au nom de la biodiversité.

Les embarras de Paris ne datent pas d’hier. Déjà Boileau s’en plaignait. Ses vers, eux, s’en régalaient. Madrid et Berlin sont gigantesques, à Londres des dizaines de milliers de maisons prennent leurs aises, chez nous, des immeubles de huit étages s’entassent à touche-touche dans vingt petits arrondissements. C’est le chaos, et le XXIe siècle ne l’a pas inventé. Il pourrait bien l’aggraver encore. La municipalité mijote un grand projet : une zone apaisée. Tout le centre historique de la ville condamné à la piétonnisation. Attention : on parle de la Concorde à la Bastille et des Grands Boulevards à l’Odéon. Les Halles, le Palais-Royal, le Marais, Notre-Dame… tout sera mis sous cloche. Je vous rassure : on va parler, dialoguer et tendre l’oreille. Les décisions sont déjà prises, mais toute une mise en scène se dessine. Une consultation est lancée. La liste des élus autorisés à s’aventurer dans le saint des saints est ouverte à débat. Bien entendu, un site Internet s’en mêle. Son objet : la concertation. Chacun pourra donner son avis. Mieux : des ateliers thématiques vont être organisés. En « distanciel », comme on dit dans le langage municipal. Je ne sais pas ce qu’on aura le droit de dire.

D’ores et déjà, le diesel sera interdit en 2024. Dès 2030, ce sera l’essence. Ça promet pour les petits budgets. Bingo, en revanche, pour les 4 x 4 rechargeables et les Porsche Cayenne électriques : ils pourront glisser d’un palace à l’autre et remonter les avenues d’Haussmann comme un émir sur la Riviera. Ils pourront même flâner sur le périphérique qui s’annonce comme notre prochaine avenue pacifiée et plantée. Objectif de cette dernière pittoresque lubie : désengorger la ville. Par quel miracle ? Mystère. Mais prière de ne pas(...)


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