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<p>Dans les archives de Match</p> - Mars 1991, la “diabolique” Simone Weber ne sourit plus

Il y a 30 ans, Paris Match relatait la vie en prison de Simone Weber, la "diabolique" de Nancy condamnée à vingt ans de détention pour le meurtre de son ancien amant, Bernard Hettier... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match.

Elle était entrée dans le box des accusés avec le sourire aux lèvres, Simone Weber, la « diabolique de Nancy » et la « bonne dame », affectant des manières de mamie bourgeoise pour dissimuler des machinations glaçantes. Son procès, en pleine guerre du Golfe, avait valu un dernier sobriquet, « l’exocet », à celle qui balançait de véritables missiles lors des audiences de l’hiver 1991.

Simone Weber était accusée d’avoir empoisonné un mari qu’elle avait épousé sans qu’il ne le sache, et découpé un amant à la meuleuse à béton. Cinq années d’instruction, 18 000 pages dans un dossier qu’elle connaissait par cœur, répondant pied à pied par des pirouettes, des mensonges, une mauvaise fois épatante devant l’évidence. « On a fabriqué Simone Weber avec les couilles de Landru et les ovaires de Marie Besnard », avait lancé l'élégant Me Vergès, viré pour cette vulgarité par sa cliente, qui aura usé pas moins de 25 avocats...

Véritable diva du fait div’, elle avait transformé le tribunal en salle de spectacle. Sur la scène du prétoire, où elle jouait à guichet fermé, elle avait invectivé, raillé, insulté les témoins et les experts, récusé elle-même des jurés, laissant parfois éclater un rire sonore et supérieur. La justice n’a pas su prouver le premier meurtre, mais Simone Weber sera condamnée à vingt ans de réclusion pour le second. En mars 1991, elle avait retrouvé sa cellule de la prison Charles-III de Nancy, déjà occupée cinq années en préventive. Une détenue modèle pour les gardiens, avec des manières de caïd pour ses codétenues...

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Voici le reportage consacré à la vie de Simone Weber en prison, suivi d'une première enquête sur l'affaire et d'une chronique du procès, trois articles publiés dans Paris Match en 1991.

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