Pénurie de saisonniers: comment les professionnels du tourisme s'adaptent?
INFOGRAPHIE - À deux mois de la saison estivale, les professionnels du tourisme s’inquiètent d’une pénurie de main-d’œuvre toujours galopante, notamment dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Environ 250.000 emplois sont actuellement à pourvoir dans ce secteur.
Serveurs, cuisiniers, réceptionnistes, animateurs… Les professionnels du peinent à recruter des saisonniers pour cet été. Une problématique récurrente mais qui s’amplifie depuis la . C’est en tout cas le constat de plusieurs acteurs du secteur qui confient rencontrer davantage de difficultés cette année pour former leurs équipes au complet. "À quelques exceptions près, on a réussi à pourvoir tous nos postes sur nos sites qui ont ouvert en mars mais pour les autres, on sait déjà que nous allons difficilement trouver des candidats, notamment dans certaines zones géographiques", rapporte Jérome Vayr, président du directoire de Vacances Bleues, un site de location de vacances qui embauche 250 saisonniers sur la période estivale en France.
Les professionnels du tourisme doivent en effet faire face à une concurrence accrue dans les régions plébiscitées par les touristes en été (PACA, Corse, Occitanie), entrainant une pénurie de main-d’oeuvre encore plus importante, tous métiers confondus. Une situation également soulignée par Marc Canavaggia, directeur général du réseau de camping Sunêlia, qui à ce stade, doit encore compléter 20 à 25% de ses effectifs. Au total, le site de réservation embauche 300 saisonniers tous les ans.
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La restauration et l’hôtellerie davantage concernés
Bien que l’ensemble des métiers participant à l’attractivité des sites touristiques soient concernés par cette pénurie de main-d’oeuvre, certaines professions sont davantage touchées. C’est le cas dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, particulièrement impacté par la crise sanitaire. "Pendant la fermeture des restaurants, des salariés se sont retrouvés à travailler dans un milieu totalement différent pour s’en sortir. Au final, ils se sont reconvertis professionnellement et ne sont jamais revenus travailler dans la restauration", explique Franck Trouet, porte-parole du Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et restauration (GNI). Résultat: À en croire un récen[...]
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