Que pèse vraiment le numérique sur le climat en France ?
Les internautes se voient régulièrement invités à modifier leur usage de la tech pour réduire leur empreinte carbone. Mais quel est l’impact réel du numérique sur le climat en France ? Une étude de l’Arcep et de l’Ademe permet de remettre les choses en perspective.
Vider sa boîte mail. Passer moins de temps devant Netflix. Fermer les applications qui tournent en arrière-plan. Les internautes reçoivent régulièrement des suggestions de gestes écolos un peu culpabilisants qui semblent suggérer que si le climat se dérègle, c’est parce qu’ils passent trop de temps à regarder des vidéos de chats sur internet.
Ces recommandations détournent cependant l’attention de ce qui contribue vraiment (vraiment) beaucoup au changement climatique. Un rapport de l’Arcep et de l’Ademe publié le 19 janvier 2022 vient opportunément nous le rappeler. Le gendarme des télécoms et l’agence de la transition écologique ont évalué l’empreinte environnementale du numérique en France. Et les émissions de gaz à effet de serre générées par ce secteur restent très modérées comparé à d’autres.
Le numérique est responsable de 2,5 % des émissions carbone
L’Ademe et l’Arcep révèlent ainsi que le numérique est responsable de 2,5 % de l’empreinte carbone de la France. Il suffit de mettre ce chiffre en regard avec l’impact d’autres secteurs pour voir immédiatement à quel point la suppression de nos vieux mails n’est pas la priorité en matière de climat.
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