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OSS 117: Nicolas Bedos trouve "important de défendre la satire dans une période menacée par la paranoïa"

La 27e nuit des Molières présentée par Nicolas Bedos  - Thomas Samson - AFP
La 27e nuit des Molières présentée par Nicolas Bedos - Thomas Samson - AFP

Le nouveau volet d'OSS 117, Alerte Rouge en Afrique Noire, sort en salles mercredi prochain. À cette occasion, son réalisateur Nicolas Bedos se confie au Journal du Dimanche sur ce qui attend les téléspectateurs, et défend son droit à s'amuser avec la satire et les clichés qui collent à la peau du héros de son film, l'espion Hubert Bonisseur de La Bath, incarné par Jean Dujardin.

"On a pris du plaisir à accabler Hubert Bonisseur de La Bath, en total décalage avec son temps, et j'ai voulu qu'on insiste davantage sur l'intrigue de manière que ce troisième opus s'adresse à un public plus large", explique Nicolas Bedos. "Quand je regarde, pour me détendre, une connerie avec un dinosaure ou un super-héros, j'aime bien tout de même comprendre ce qui se passe!".

Le réalisateur, qui succède à Michel Hazanavicius, ne voulait pas que le long-métrage soit "seulement un prétexte pour des dialogues au 14e degré". "Même si je trouvais important de défendre la satire et la parodie dans une période menacée par la paranoïa", ajoute-t-il.

"Je fais des films pour les spectateurs, pas pour Twitter"

Le personnage d'Hubert Bonisseur de La Bath est réputé pour son attitude macho, raciste et réac. Mais Nicolas Bedos l'assure: 0SS 117 n'est pas, pour lui, "une nouvelle occasion de créer la polémique". "On a tendance à confondre le mec que je suis sur Instagram et l'homme qui fait des films", regrette-t-il.

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"À quelques semaines du tournage, Jean Dujardin me disait qu'il allait retrouver le costume de son crétin: Hubert est un enfant qui pense mal mais qui est rigolo à regarder car il est terriblement bas du front, certain d'avoir raison tout le temps, et la vie lui fout des claques. On se dit qu'heureusement il n'en reste plus trop, des gars comme ça!", raconte-t-il.

"Mais il y a des gens de mauvaise foi, ou mal-comprenants, qui tentent de renverser la satire contre ses auteurs en expliquant qu'il est offensant de montrer un type offensant", dénonce Nicolas Bedos. "Or, ce qui est offensant pour l'intelligence, ce sont les offensés à deux balles! Je fais des films pour les spectateurs, pas pour Twitter".

Article original publié sur BFMTV.com