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Orange compte rester en Belgique, en voie de consolidation

L'opérateur français Orange compte rester en Belgique où il détient 51% du numéro deux du mobile Mobistar et n'a pas été sollicité en vue de faire une offre sur le numéro trois local Base, selon le responsable de ses activités en Europe, Gervais Pellissier. /Photo d'archives/REUTERS/Andrea Comas

par Leila Abboud

BARCELONE (Reuters) - L'opérateur français Orange compte rester en Belgique où il détient 51% du numéro deux du mobile Mobistar et n'a pas été sollicité en vue de faire une offre sur le numéro trois local Base, a déclaré mercredi le responsable de ses activités en Europe.

L'agence de presse Bloomberg a rapporté mardi que le propriétaire de Base, l'opérateur néerlandais KPN, avait recruté la banque JPMorgan afin de trouver des candidats au rachat de sa filiale qui pourrait valoir autour d'un milliard d'euros.

Présent au salon mondial du mobile à Barcelone, Gervais Pellissier, directeur général délégué d'Orange chargé des opérations en Europe, a expliqué qu'il pourrait être pertinent pour Mobistar de racheter Base en vue de muscler sa position face au leader Belgacom, tout en précisant qu'une telle opération risquait de rencontrer des obstacles.

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"Sur le papier, c'est une idée intéressante mais qui ne nous semble pas simple à mettre en oeuvre", a-t-il dit, en faisant référence aux possibles réticences des autorités de concurrence face à une réduction de trois à deux du nombre d'opérateurs mobiles.

"Notre sentiment est qu'il n'y a pas la place pour plus de deux infrastructures mobiles dans le pays, ce qui veut dire qu'à terme, soit il y a recombinaison entre les acteurs, soit il y aura du partage de réseau", a-t-il ajouté avant de préciser qu'Orange n'avait pas été sollicité par le propriétaire de Base ni par JPMorgan en vue d'une éventuelle offre.

Un porte-parole de KPN n'a pas souhaité faire de commentaire sur les informations lui prêtant l'intention de vendre Base.

Banquiers et dirigeants du secteur estiment que la Belgique est aujourd'hui mûre pour une consolidation après la guerre des prix lancée dans le mobile par l'opérateur du câble Telenet grâce à un accord d'itinérance avec Mobistar.

BASE POURRAIT AUSSI INTÉRESSER DES FONDS

Les analystes de Berenberg estiment mercredi dans une note que Telenet ainsi qu'Altice, qui détient un opérateur régional du câble dans le pays, pourraient faire figure de candidats logiques à un rachat de Base, également susceptible d'intéresser des fonds de capital-investissement.

Base détient 20% du marché et a dégagé des revenus de 711 millions d'euros l'an dernier.

Des changements sont également attendus en Belgique avec une nouvelle réglementation adoptée l'an dernier qui requiert des opérateurs du câble qu'ils accueillent des concurrents sur leurs réseaux.

Gervais Pellissier a indiqué que Mobistar menait des expérimentations en vue du lancement d'une offre haut débit en louant des capacités à des acteurs du câble avec un calendrier prévu autour de la fin de cette année ou au début de l'année prochaine.

Berenberg estime que Telenet pourrait utiliser la menace d'un rachat de Base dans le but d'être en meilleure position pour renégocier avec Mobistar les termes de son contrat d'itinérance.

Gervais Pellissier a souligné que l'accord courait jusqu'en 2017, ajoutant qu'il constituait "un important contrat" qu'il souhaiterait voir perdurer.

Le dirigeant a souligné qu'un autre scénario possible en Belgique pourrait porter sur des partages de réseaux.

"Je ne sais pas si Base sera vendu mais notre sentiment est que celui qui rachètera Base ne pourra réussir à créer de la valeur sauf s'il est en synergie avec Mobistar. Cela veut dire faire du partage de réseau avec nous".

(Avec Toby Sterling, Gwénaëlle Barzic pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)