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La CE plus optimiste sur l'inflation, prudente sur le coronavirus

LA CE PLUS OPTIMISTE SUR L'INFLATION, PRUDENTE SUR LE CORONAVIRUS

BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne (CE) a maintenu jeudi ses prévisions de croissance pour la zone euro cette année et l'an prochain tout en relevant légèrement ses prévisions d'inflation mais elle a souligné les risques liés à la propagation du coronavirus apparu en Chine.

Dans ses prévisions, l'exécutif communautaire confirme tabler sur une progression de 1,2% du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la zone euro en 2020 puis en 2021, comme en 2019.

"Si certains risques de révision à la baisse des prévisions se sont estompés, d'autres sont apparus", explique-t-elle.

La légère accélération de l'inflation attendue désormais s'explique par un relèvement des hypothèses de prix du pétrole et à la transmission attendue des hausses de salaires aux prix à la consommation.

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La Commission prévoit donc désormais un taux d'inflation dans la zone euro de 1,3% en 2020 et 1,4% en 2021, contre 1,2% et 1,3% respectivement dans les prévisions présentées en novembre.

La Commission explique cependant que les pressions intérieures sur les prix ne devraient s'accumuler que lentement, les entreprises continuant probablement de tolérer une diminution de leurs marges bénéficiaires.

Elle ajoute que si l'accord commercial de "phase 1" entre les Etats-Unis et la Chine a contribué à réduire les risques entourant ses prévisions, "l'épidémie de coronavirus 'Covid-19' constitue un nouvel aléa baissier, compte tenu de ses conséquences pour la santé publique, l'activité économique et le commerce, en particulier en Chine".

Si Bruxelles s'appuie pour l'instant sur l'hypothèse que la propagation du virus aura atteint son pic au premier trimestre avec des retombées mondiales limitées, elle reconnaît que "plus l'épidémie durera, plus elle sera susceptible d'avoir des répercussions sur le climat économique et sur les conditions de financement au niveau mondial".

Le communiqué de la CE évoque aussi les "importantes incertitudes" qui entourent les futures relations commerciales entre l'Union et le Royaume-Uni après le Brexit, au-delà de la période de transition qui doit s'achever à la fin de cette année.

(Jan Strupczewski, version française Marc Angrand, édité par Myriam Rivet)